Oui, une enquête judiciaire sur la mort de M. Ziri devrait avoir lieu et comprendre l'audition des policiers, des témoins, et une reconstitution sur place. C'est le minimum des minimums de ce que la société, l'État, doivent à la mémoire de notre concitoyen retraité.

Le collectif "Vérité et justice pour Ali Ziri" nous a écrit, comme aux autres candidats, la lettre suivante. collectif-ziri.jpeg

Voici donc notre réponse.

Chers amis et concitoyens,

Près de trois ans après le décès de M. Ziri, qui avait été interpellé boulevard Jeanne d’Arc par la Police Nationale, vous nous rappelez que les policiers présents lors de son interpellation et de son arrivée au commissariat, n’ont pas été entendus par la Justice, pas plus que les témoins.

Informés régulièrement de l’avancée de votre combat par notre camarade Hacène Sayoud, nous avions cependant, au MoDem d’Argenteuil-Bezons, souhaité éviter toute initiative qui aurait pu donner l’impression d’une récupération politique partisane. Votre lettre nous donne l’occasion d’exprimer de façon officielle, pour la première fois, notre position sur le sujet, et nous vous en remercions vivement.

Le non-lieu demandé par le procureur nous semble absurde. Une enquête judiciaire devrait avoir lieu. Elle devrait évidemment comprendre, comme vous le demandez, l’audition des policiers et des témoins, ainsi qu’une reconstitution des faits sur les lieux où ils se sont déroulés. Cette procédure est la seule qui permettra de faire la lumière sur les différentes responsabilités.

Nous sommes certains que l’ensemble de nos concitoyens, respectueux de la mémoire du défunt (comme l’avait montré leur attitude quand une plaque fut posée sur les lieux), soutiendront toute démarche visant à obtenir la vérité et la justice. Pour notre part, nous nous y engageons.

Frédéric Lefebvre-Naré et Rodia Tété, candidats du Centre pour la France