Je connais la source
Qui jaillit, court, désaltère
Au fond de ma nuit.

Je cherchais difficilement hier soir, pour passer de 4 à 5, cette transposition en haïku des mots de Jean de la Croix[1]

Que bien se yo la fonte que mana y corre aunque es de noche.



Et ce matin j’apprends que c’est, ce 14 décembre, la fête de son auteur. Ça m’a permis de le finir ; tel qu’il est au final, je le dédie à mon papa, qui sait pourquoi.

Note

[1] J’apprends à cette occasion que c’est un refrain de villancico.