Tout d'abord un peu de politique argenteuillaise, avec ce mail envoyé par ma pomme le 14 janvier en réponse à celui de N...


(N...) a écrit (en rouge) :

*Attention, correspondance strictement privée *
*sur le fondement de l'article L 226-15 du Code Pénal.*

Bonjour (N...),

J'apprécie vivement la cordialité dont fait preuve ton mail dès ses premières lignes et leur chaude couleur rouge !

Tu me connais depuis (...), et tu sais bien comme je manque de talent pour les conversations cachées.

Je lirai très volontiers avec la plus grande attention, et répondrai tout aussi volontiers, et publiquement, à un courrier que tu estimerais pouvoir être rendu public.

Bien cordialement,

Frédéric (...).


Dans le cybermonde, c'est-à-dire aussi quand on envoie des mails ou etc., on s'habitue au principe que tout ce qu'on écrit est relu (ou peut l'être) par Big Brother. Que les fichiers sur votre ordinateur sont en double sur son bureau, etc. Évidemment, à l'instant où je vous écris, il a bien autre chose à faire que de lire mes mails. Mais si vient un jour où je fais ou dis quelque chose qui attire son attention, je m'attends à ce que toute chose puisse lui être connue, parmi ce que dans le passé j'ai noté sur mon mac, été lire quelque part sur internet, etc.

Une grande entreprise a les moyens de protéger ses communications en contre-attaquant - puisque les pirates eux-mêmes agissent sur le réseau, donc sont repérables si on cherche leurs traces.

La première fois que j'ai mis les pieds au 133bis rue de l'Université, siège de l'UDF à l'époque (2005), j'ai été émerveillé par la réponse technique qu'ils avaient choisie : le réseau était un wifi en accès libre, sans mot de passe. Il y avait un bureau du Service d'Information du Gouvernement à quelques dizaines de mètres, donc je me sentais en pleine confiance sur la non-confidentialité de tous échanges passant par le réseau.

Voir les choses comme ça développe un surmoi, individuel ou collectif, sui generis.

Et vous, qu'est-ce que ça vous fait, d'être traçables ?