Bilan des réactions françaises[1] au référendum grec :

  • Chrysanthèmes à l'UMP et au PS, qui paniquent (silence de mort côté PS ce 1er novembre ! à la louable exception d'un p'tit twitt de Manuel Valls.)
  • Mention passable à l'extrême-droite et à l'extrême-gauche, qui logiquement se réjouissent de voir la parole rendue au peuple contre le "système" dont ils se veulent le poil à gratter… mais après ?…
  • Écologistes et démocrates voient à travers ce référendum l'amorce de solutions durables, politiques et économiques :

Robert Rochefort (MoDem) :

"Je comprends sa position, la situation était intenable pour M. Papandréou: encore 120% de PNB de dette publique, aucune perspective de relance du pays … Soit la classe politique grecque a peur du +non+ et se mobilise, mais c'est peu probable, soit le +non+ l'emporte, c'est une dissolution, de nouvelles élections et pour la Grèce c'est un gouvernement d'union nationale qu'il faut pour sortir de cette difficulté.

Ce énième rebondissement "n'est pas une surprise, François Bayrou avait annoncé que l'accord (de Bruxelles) était bancal, temporaire et qu'il ne résolvait pas les questions de fond".

Éva Joly (EELV) :

"Le risque du non du peuple grec aurait le mérite … d'ouvrir la porte … à d'autres options qui n'ont pas été prises en compte par la Commission européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international,… comme par exemple la lutte contre la fraude fiscale et les paradis fiscaux."

Eh oui ! Comment la Grèce pourrait-elle retrouver des recettes fiscales si, à la moindre alerte, l'argent fuit dans la minute vers la Suisse et autres havres de paix ?

Notes

[1] Au passage, celle de Jean-Claude Juncker me semble très intéressante et juste aussi.