J'ai appris chez Christophe que sa vie s'était, déjà, terminée.

Je ne le connaissais pas, mais l'ai toujours gardé dans un coin de mon coeur, Guillaume, qui était en classe avec l'un de mes frères, à l'école primaire publique de Bougival. Dans un coin acide quand la police l'a piqué dans un coin que nous connaissions bien - un coin acide ou aigre-doux, un instant de pitié pour le gosse de riche. Mieux vaut faire envie que pitié, et Guillaume Depardieu faisait pitié.

J'apprends maintenant par Google et voici que les obsèques seront, vendredi, dans l'église de Bougival. J'ai déjà été à un enterrement là-bas, et c'était une église bien triste, à l'époque. Peut-être lui a-t-on rendu un peu de lumière et de chaleur depuis. C'est ce que je lui souhaite, à Guillaume, c'est ce que je souhaite surtout à sa famille et à ses amis, ceux qui l'ont connu.

"La foule se rassemblera en masse vendredi dans la petite commune des Yvelines où vivait Guillaume Depardieu pour lui adresser un dernier hommage", écrit voici. Je n'y serai pas, mais vous qui serez entraînés par la foule, dites-lui adieu de ma part aussi.