Jacqueline Gourault nous l'avait expliqué : le sens des "communautés d'agglomération", c'est de partager les ressources, dans une même agglomération, entre les communes qui ont les emplois et celles qui ont les habitants.

Parce qu'aujourd'hui les premières, comme Paris ou La Défense, ont les recettes, et les secondes, comme Argenteuil ou Bezons, ont les dépenses.

Et apparemment, le nouveau mécanisme post-taxe professionnelle n'y changera rien, et risque même de faire empirer les inégalités.

Alors à quoi bon avoir créé des communautés entre pauvres d'un côté, comme Argenteuil-Bezons, des communautés entre riches de l'autre ? Alors que les habitants d'Argenteuil ou Bezons partent le matin travailler à Paris ou La Défense ?

Il n'y a qu'une agglomération parisienne pour ce qui est des relations domicile-travail : il ne doit donc y avoir au plan fiscal qu'une seule agglomération parisienne. Gouvernée par ses habitants et ses communes, démocratiquement, comme toute communauté d'agglomération. Et non dominée par l'Etat, comme l'actuel "Grand Paris".