Si cette crise était une crise de l'Europe, ou une crise de l'euro, il faudrait pour avancer que tous les États européens soient d'accord.

Comme ce n'est, en réalité, qu'une crise de surendettement de quelques États, ils peuvent s'en sortir, soit seuls, soit sans doute, plus efficacement, à quelques-uns solidaires, sans exiger l'unanimité.

C'était le principe du "premier cercle" que promouvait François Bayrou aux présidentielles de 2007 ou aux européennes de 2009 ; et nos dirigeants franco-allemands envisageraient d'aller dans ce sens. C'est très bien.

À ceci près que si, comme le suggère l'article, l'objectif final serait de s'appuyer sur la BCE, qui n'a de support que liquide, ça pourrait la couler et c'est beaucoup moins cool.

En fait, ça transformerait la crise des États en crise de l'euro.

Une histoire digne de "L'Armée des Douze Singes", comme je l'écrivais chez Olivier Berruyer.

Surtout, pour sauver l'euro, pas de Bruce Willis !