une réponse parmi 168 au post Facebook d'hier soir de Marielle de Sarnez, "J'attendais ce moment depuis tellement longtemps !…"


Merci pour ce message touchant et profondément vrai, en ce qu'il revient à la source de vos engagements, et de votre espoir d'un nouveau 1974 dans la politique française.

Espoir longtemps déçu, qu'il a fallu porter plus de trente années face à la risée générale, aux frustrations, aux tentations.

Vous avez tenu ferme, avec François, veillant à le protéger de tous les arrivants ou arrivistes, manoeuvres ou manoeuvriers, qui tentaient d'emmener l'esquif vers une autre rive, ou d'autres récifs.

Les critiques se déchaînent maintenant. Elles n'ont pas attendu que les portes se referment, elles sont montées dès votre accession au gouvernement, c'est la règle en politique. Quand on n'use plus d'un humour léger pour parler de vous, c'est parce que vous êtes un pouvoir, une Bastille à prendre. (J'y ai presque toujours échappé jusqu'à aujourd'hui, mais pour le peu que j'en ai pris, les mots que vous utilisez, "déferlement de malveillance" et "emballement", me semblent tout à fait justes).

Les critiques auront d'autant plus facilement raison que la critique est facile. Mais l'art ? À part MM. Ferrand et Castaner, soit, qui a fait mieux que vous ce que vous essayiez de faire ?

Ayant pu apprécier en première ligne vos talents et votre énergie, j'espère que le voeu du groupe MoDem se concrétisera, que vous serez élue à une présidence de commission, et il me semble qu'aux Affaires étrangères vous seriez the right person in the right place.