Il y a quelques jours, un soir en 1ère classe. Dans mon compartiment plein, l'un de mes voisins téléphone. Il travaille pour un grand fournisseur privé des collectivités locales. Il donne quelques conseils à son interlocuteur (un collègue ?) qui doit décrocher un rendez-vous avec une tierce personne.
Il lui conseille de proposer au tiers une rencontre dans un "'cadre informel" de façon à "mieux comprendre ses besoins". Trouver les bonnes formulations : "du politiquement correct". En conclusion : "Faut être faux-jeton !".
Un bon post-scriptum au film "L'aliénation".
Juste remarque. Mais on a un peu l'impression que ces méthodes vivent leur chant du cygne et qu'à force de forcer la bête, on finit par la tuer ou la perdre.
@ Hervé Torchet : merci pour ton passage et pour ton optimisme. Je crains hélas que nous ne soyons plus proches de la croissance d'une hydre, que du chant d'un cygne. Cf., puisque nous parlions ailleurs Clearstream, le résumé de Michel Volle http://www.volle.com/opinion/clears...
Ah, vous aussi vous avez ce tic de langage très "MoDem"... je croyais qu'on devait parler de collectivités territoriales... (si vous avez le temps, amusez-vous à rectifier dans le doc pour Arras)
mais pourquoi ne suis je pas étonnée !!?
@florent : ce n'est pas un tic de langage ! on dit collectivités territoriales (ex. : la constitution, le code général du même nom) et collectivités locales (ex. : la DGCL au ministère de l'intérieur)
Le texte constitutionnel a été modifié suite aux lois de décentralisation qui accordent une reconnaissance aux collectivités territoriales.
Le code (CGCT) suit le mouvement. La dénomination rigoureuse surtout dans un texte à vocation programmatique est importante. Il en va de sa crédibilité.
Si la dénomination au ministère de l'intérieur est une survivance "administrative" de l'ancienne appellation "collectivités locales", on ne doit en aucun cas la mettre en avant pour "excuser" des faiblesses de rédaction.