Je devais à verel une réponse sur des choses importantes comme les bonus des traders et autres régulations financières. J'ai commencé par lui laisser un petit mot sur Jean Sarkozy. C'est au fond, un résumé de l'autre réponse.

Où est-ce que qu'elle cloche, cette nomination ?

Est-ce faute de compétences et d'expérience ? On peut effectivement recommander à Jean Sarkozy, comme le fait la pétition lancée par Christophe Grébert, quelques stages en entreprises et autres expériences pour mieux assumer cette responsabilité de Grand Aménageur.

Est-ce faute de projet tangible ? On peut lui demander, à M. Sarkozy, quel est son projet pour La Défense, comme Laurence Parisot qui a réussi ainsi à soulever les rires, c'est déjà ça.

Car ce n'est évidemment pas le sujet. M. Sarkozy pourrait être bardé de diplômes et d'expérience, il pourrait avoir un super-projet d'avenir,… le fait que l'Etat nomme le fils du chef de l'Etat à un poste aussi exposé aux affaires politico-financières resterait digne des républiques pétrolières.

Ou dit autrement : ce qui est gros comme une maison, ce qui rend la prise de contrôle évidente aux yeux de l'opinion, ce n'est pas que quelqu'un ait trouvé que Jean Sarkozy ait le talent pour le poste… ce n'est pas le fait qu'il y ait lui-même pensé… c'est le fait que, dans cette vaste et plurielle droite française, dans cette surnuméraire droite altoséquanaise, personne n'ait osé se mettre en travers du chemin du jeune homme débutant.

On peut être sûr qu'une nomination est réprochable, quand personne, parmi ceux qui en auraient le pouvoir, ne prenne la liberté de s'y opposer.