Je devais à verel une réponse sur des choses importantes comme les bonus des traders et autres régulations financières. J'ai commencé par lui laisser un petit mot sur Jean Sarkozy. C'est au fond, un résumé de l'autre réponse.
Où est-ce que qu'elle cloche, cette nomination ?
Est-ce faute de compétences et d'expérience ? On peut effectivement recommander à Jean Sarkozy, comme le fait la pétition lancée par Christophe Grébert, quelques stages en entreprises et autres expériences pour mieux assumer cette responsabilité de Grand Aménageur.
Est-ce faute de projet tangible ? On peut lui demander, à M. Sarkozy, quel est son projet pour La Défense, comme Laurence Parisot qui a réussi ainsi à soulever les rires, c'est déjà ça.
Car ce n'est évidemment pas le sujet. M. Sarkozy pourrait être bardé de diplômes et d'expérience, il pourrait avoir un super-projet d'avenir,… le fait que l'Etat nomme le fils du chef de l'Etat à un poste aussi exposé aux affaires politico-financières resterait digne des républiques pétrolières.
Ou dit autrement : ce qui est gros comme une maison, ce qui rend la prise de contrôle évidente aux yeux de l'opinion, ce n'est pas que quelqu'un ait trouvé que Jean Sarkozy ait le talent pour le poste… ce n'est pas le fait qu'il y ait lui-même pensé… c'est le fait que, dans cette vaste et plurielle droite française, dans cette surnuméraire droite altoséquanaise, personne n'ait osé se mettre en travers du chemin du jeune homme débutant.
On peut être sûr qu'une nomination est réprochable, quand personne, parmi ceux qui en auraient le pouvoir, ne prenne la liberté de s'y opposer.
"le fait que l'Etat nomme le fils du chef de l'Etat à un poste aussi exposé aux affaires politico-financières resterait digne des républiques pétrolières"...
N'aurait-il pas été plus judicieux de dire "bananières" sans pour cela insulter le peuple gabonais, qui au contraire a été plutôt courageux lors de de ces élections manipulées. J'ai honte d'être française dans certaines circonstances tant les protestations ont été faibles donc inaudibles.
Personnellement j'aimerais que Rama Yade ait un sursaut d'indignation "centriste" un peu plus volumineux et visible.
Deux billets pour moi tout seul, j'ai honte de réagir avec tant de retard!
Sur Jean Sarkozy, le fait le plus révélateur du népotisme est le fait qu'il soit devenu à peine élu le président du groupe UMP au conseil général
Bien vu.
Mais ce fait est assez général, quand un parti investit un candidat en local, ceux qui éventuellement voudraient s'y opposer se retrouvent toujours en porte-à-faux.
Quelles structures pour quels contre pouvoirs au sein des partis politiques pourraient-on donc imaginer ?
Bien d'accord avec toi FrédéricLN... ce qui est surprenant, c'est que dans la trentaine de conseillers généraux UMP, il n'y ait pas eu un vieux grognard qui se dise : "a priori, avec mon ancienneté et tous les vieux amis que j'ai sur les bancs du conseil général, je vais quand même bien arriver à lui mettre une raclée à ce môme..." Et évidemment, quand on pense ça, on pense au grand (ou petit - je ne sais pas, je ne l'ai jamais vu "en vrai" -) méchant loup qui serait capable de causer bien des embêtements au vieux grognard...
Bref, tous des peureux ces conseillers généraux, non ?
Quant à la réflexion de Florian, je suis bien d'accord, mais finalement, si on a peur de postuler à un poste dans le cadre d'une élection "pour ne pas se retrouver en porte-à-faux" (ou quelque soit le motif de cette peur), est-on vraiment en démocratie ??? et croit-on à son engagement politique ?