Au lieu de travailler à l’heure du café ;-), une autre petite traduction/adaptation chantable de Leonard Cohen.

Le titre s’accrochait à ma tête depuis des années : “Par mille baisers de fond” pour “A thousand kisses deep”.

Voici le reste donc. À la mémoire de Graeme Allwright, et moyennant quelques emprunts à d’autres traducteurs.

Les poneys trottent, les filles scintillent,
Tu veux parier, champion ?
Tu gagnes un coup, petite série,
Et tu perds pour de bon.
Quand la défaite est invincible,
Tu paies ta déception.
Comme pour de vrai, tu vis ta vie
Par mille baisers de fond.

Je fais des passes, j’suis défoncé :
Babylone, ma maison.
Tu lâches prise, soudain tu glisses
Au chef d’œuvre tu fais front
La route vers toi qui me restait,
Mes promesses à foison,
Tu laisses tomber, choisis la vie
Par mille baisers de fond.

Et quand la nuit tarde à venir,
Naufragés qui flottons,
Nos cœurs se fondent pour partir
Par mille baisers de fond.

Le sexe seul nous a laissés
Aux bords de l’océan :
Pour moi ne reste rien à piller
Des rives à l’horizon.
J’ai salué les rescapés,
Amiral sur le pont ;
Ne me restait qu’à m’échouer
Par mille baisers de fond.

Je fais des passes, j’suis défoncé :
Babylone, ma maison.
Tu ne pourras plus te défaire
Des présents du passé.
Je pense à toi sans émotion,
Le dossier, refermons ;
Hormis ce qu’il nous reste à faire
Par mille baisers de fond.

Et quand la nuit tarde à venir,
Naufragés qui flottons,
Nos cœurs se fondent pour partir
Par mille baisers de fond.

Les poneys trottent, les filles scintillent,
Tu veux parier, champion ?
Tu gagnes un coup, petite série,
Et tu perds pour de bon.
Quand la défaite est invincible,
Tu paies ta déception.
Comme pour de vrai, tu vis ta vie
Par mille baisers de fond.

Mis en ligne sur le blog (venant de Facebook) le 24 aout 2020. La traduction évolue doucement à mesure que je comprends le texte !!!