Jacques-Antoine Granjon me semble mieux connaître notre pays, et les défis qu'il affronte, que bien des politiques. Et que bien des "libéraux" proclamés, même si comme lui ils viennent du milieu du business et des grandes fortunes.

(Pour la France, je suis ) très optimiste, grâce à son histoire, ses fondamentaux, ses atouts, ses talents. Les Français sont “ disruptifs ”, innovants, en quête d’idéal. Aucun autre pays ne sait faire autant de choses que le nôtre : robots, textile, avions, vin, nucléaire, gastronomie… Nous avons tous les talents du monde et on ne le dit jamais assez. Mais je suis parallèlement inquiet, face à la réalité d’un pays toujours “ clivé ”, où prospèrent communautarismes et corporatismes. J’ai du mal à percevoir les projets communs des Français. On oppose en permanence les uns aux autres, le secteur privé au secteur public, les entrepreneurs aux fonctionnaires.

J’aimerais que soit réhabilité le “ bien-vivre ensemble ”, le civisme du territoire, partagé autour de projets communs. Ici règnent la tension, la nervosité, les incivilités. Bien d’autres villes européennes ne donnent pas ce sentiment, même si elles connaissent aussi la crise.

(Source)

Comme le dit une publicité ("non commerciale" puisqu'elle passe sur le service public…), "la solidarité est une force". À condition d'être solidaires face au vaste monde — et non pas "solidaires" les uns contre les autres !