sur le blog de Georges Ugeux, finance.blog.lemonde.fr :

C’est vous, Monsieur le président, le Conseil européen, la direction de l’Eurozone et la Banque centrale européenne, avec les chefs d’Etat et de gouvernement et les ministres des finances de l’Eurozone qui avez tout d’abord ignoré les faits, ensuite attendu qu’il soit trop tard pour réagir et créé la crise (des finances publiques européennes).

Trois ans après le début de la crise grecque,… seules les institutions financières privées ont fait un sacrifice "volontaire" que vous leur avez imposé. Le secteur public est -jusqu’à présent- resté intact. C'est ce que Madame Merkel appelle le "partage" des risques.

Aujourd’hui encore, les politiciens se déchargent de leurs responsabilités sur la Banque centrale européenne qu’ils fragilisent chaque jour un peu plus. ÷

Ce n’est pas en battant sa coulpe sur la poitrine des Etats-Unis que l'Europe sera plus crédible. L’Europe doit regarder en face sa situation : c’est la seule manière de sortir du marasme qu'elle a elle-même créé. Comme le chante Jacques Brel : "c'est trop facile de faire semblant".

C'est trop facile et — petit complément français — c'est aussi bien utile pour gagner des élections.