Voici que les rideaux vont se refermer sur les isoloirs.

Lectrices, lecteurs, ami(e)s qui avez toléré ma monomanie lassalienne depuis neuf mois, vous savez que ce n'était pas contre vous : c'était pour la France.

La campagne de Jean Lassalle, donquichottesque pour sûr, est un grand et beau combat pour notre liberté à tous, pour transmettre à nos enfants un monde en paix.

Et on s'est bien marrés aussi.

Peut-être la qualification pour le tour suivant sera-t-elle dans les résultats de 20 heures dimanche. Elle n'est pas encore dans les esprits des citoyennes et des citoyens. Pour que cela se fasse, il faudrait une sacrée maturation express pendant la journée de pause de demain samedi.

Et si les choses avancent autrement, ou plus tard, ou ailleurs, qu'il en soit ainsi. Lo que ha de ser no puede faltar.

Les réactions à cette campagne qui m'ont le plus touché :

  • sur le programme, celle de Natacha Polony ;
  • sur l'équipe, celle des journalistes des Inrocks ;
  • sur Jean, celle du premier Argenteuillais passé quand je collais une affiche du candidat : "Lui, il est bon. Il est avec les plus démunis. Sa grève de la faim dans l'Assemblée nationale… C'est lui qui a mon vote".