Auteur invité : Pierre d'Argenteuil
La mise en place d'usine à gaz continue. Nos gouvernants réactualisent des solutions qui ne marchent pas :
- CICE: de l'argent donné aux entreprises pour créer des emplois, sans résultat,
- des heures supplémentaires et des SMIC défiscalisés qui tarissent les rentrées d'argent pour le social,
- l'obligation de travailler les jours fériés au détriment de la vie familiale et sociale qui continue de se dégrader, et même de supprimer des jours fériés,
- la multiplication des seuils qui génèrent d'énormes frustrations pour celui qui en est proche.
Retraite :
- un jeune commence à travailler vers 25 ans. A 62 ans il aura cotisé 37 ans, il aura une retraite de misère.
- donc la retraite à 62 ans est un leurre, il faudra travailler au delà, mais à 50 ans cela devient très difficile. De plus les temps partiels minimiseront encore les montants. Donc la prochaine génération de retraités sera très pauvre.
Chômage :
- le nombre de chômeurs est toujours très élevé chez les jeunes et les plus de 50 ans,
- les heures supplémentaires limitent les recrutements éventuels,
- alors que chacun sait qu'avec un taux de chômage réduit à 5%, bien des problèmes se résoudraient automatiquement.
Travail :
- le "burn-out" est présent chez de nombreux salariés,
- pourtant ces salariés doivent travailler plus,
- et encore plus en supprimant les jours fériés,
- il y a des milliers d'offres d'emploi non pourvues.
Le constat est amer.
Que font nos dirigeants ? Ils continuent dans la même direction. De ce fait, le pire est devant nous.
Que faut-il faire ? Pour moi, il faut revenir à des choses simples:
- supprimer les aides indécentes aux grandes entreprises,
- supprimer toutes les fameuses niches fiscales,
- supprimer tous les seuils qui interdisent d'avoir une aide sociale ou qui augmentent les prélèvements sociaux ou les impôts,
- arrêter de faire des augmentations en % qui ne font qu'aggraver les écarts salariaux : par exemple au lieu d'indexer les retraites sur l'inflation, il faut diviser la somme qui serait générée par le nombre de retraités (et que tous aient la même somme),
- mettre en place une formation suffisamment étendue, pour que chacun puisse s'adapter au travail de demain : une grande partie des emplois de demain n'existent pas aujourd'hui,
- revaloriser le travail manuel,
- fixer un montant minimum pour les futures retraites à condition d'avoir cotisé 150 trimestres (par exemple).
Fil des commentaires