Payons-nous trop d’impôts en Ile-de-France ? Ou très peu d’impôts, très bien utilisés ? Ce qui est scandaleux, c’est que nous ne pouvons rien en savoir, parce que le Conseil Régional n’évalue presque jamais à quoi sert l’argent qu’il dépense !
J'espère que les candidats du Mouvement Démocrate s’engageront à ce que toutes les dépenses régionales soient évaluées de façon rigoureuse, afin d’assurer que chaque euro soit utilisé le mieux possible, dans l’intérêt des Franciliens.
Comme parent d’élèves, comme entrepreneur, adhérent d'association, usager des gares et des routes,... dans tous ces domaines je suis sûr d'une chose : si les décideurs ne partent pas du point de vue des habitants comme moi, ils décident de travers. La Région Ile-de-France doit s'élever au-dessus des réseaux d'intérêts locaux, doit entreprendre d'écouter.
J'espère que les candidats du Mouvement Démocrate s’engageront à prendre en compte le point de vue des Franciliennes et des Franciliens sur chacune des actions régionales qui les concernent.
Enfin, c'est enfin reconnu par tous : la décentralisation nous coûte très cher. Chaque collectivité réinvente dans son coin ce que les autres font ailleurs. Les mêmes erreurs sont multipliées par dix ou par vingt ! Pour que l'action publique marche mieux, il y a plus important que de multiplier les structures de décision : il faut regarder, reprendre et adapter ce qui marche le mieux ailleurs.
J'espère que les candidats du Mouvement Démocrate s’engageront à faire passer l’information entre les Régions, dans tous les domaines. À faire bénéficier les Franciliens des meilleures expériences de partout en France, en regardant aussi au-delà de nos frontières.
Et bien sûr, si le Mouvement me présente comme candidat, je partage d'avance ces engagements !
1- Toutes les régions ont passé des marchés de prestations de services avec des sociétés de conseil, il est donc faut d'affirmer le contraire. En permanence, ces sociétés font des audits et les régions utilisent leurs services ce qui leur permet d'économiser des sommes considérables.
2- Partir du terrain, c'est bien ! Le faire, mieux. Pour le moment, la candidature Dolium a bien peu tenu compte du terrain. A tort ! Reste à corriger la trajectoire.
3- C'est déjà le cas au travers de l'élection et des nombreuses consultations du public. Nous sommes dans un système représentatif dans lequel par définition on délègue à ses représentants.
4- Oui, une partie des surcouts est là mais une partie seulement. Ensuite, chaque expérience est spécifique et n'est pas transposable aussi facilement que cela.
5- En résumé, on verra bien.
5- oui, encore faut-il s'engager, sinon rien ne se fera.
4- tout à fait d'accord, encore faut-il agir, et aujourd'hui chaque région travaille dans son coin (l'ARF ne sert guère que de syndicat pour protester face à l'Etat).
3- eh oui, je pense que la démocratie représentative ne suffit pas à ce que le point de vue des gens soit pris en compte. Mais alors pas du tout... et c'est une expérience hélas constamment répétée. (En revanche, le point de vue constamment exprimé de Nicolas Sarkozy est que cela suffit : l'élu a carte blanche pour la durée de son mandat, selon lui, et c'est à la réelection qu'on voit si l'électorat est content.)
2- Alain Dolium a rencontré tous les militants des départements. Y a-t-il l'équivalent dans un autre parti ?
1- L'Ile-de-France a été constamment réticente (et LE contre-exemple, parmi les régions) dans cette démarche d'évaluation. Elle ne s'y est mis que fin 2006 (une douzaine d'années après le début de ce processus !), bien moins fortement qu'annoncé, avec 1 seule personne dédiée, et sur des sujets marginaux. Dans le cas des lycées, la Région a même explicitement détourné la demande d'évaluation remontée des consultations, en se limitant à une démarche de type "qualité" essentiellement interne.
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