La primaire a désigné dimanche dernier, pour porter les couleurs du parti LR, François Fillon : un homme d’expérience, puisqu’il est entré à l’Assemblée Nationale il y a 35 ans.

Le premier secrétaire du PS estimait ce lundi que sa propre primaire allait désigner un représentant de « la majorité du PS », c’est-à-dire un candidat de continuité.

Emmanuel Macron a annoncé jeudi dernier, en l’appelant « Révolution », un programme politique qui consiste à ne rien changer à la politique actuelle.

Ils prennent aux pauvres pour donner aux riches.

Ils entretiennent l’état de guerre mondiale qui peut nous éclater au visage.

Ils laissent la mainmise sur les décisions économiques, à Paris et à Bruxelles, au grand capital financiarisé.

Ils ignorent et ils bafouent les efforts des Français, salariés, agriculteurs, entrepreneurs, bénévoles, étudiants, pour s’en sortir et pour sortir, chacun à sa place, le pays de la crise.

Ils ouvrent plus qu’un boulevard, une autoroute, au nationalisme et à un vote pour des candidats pires encore.

Aucun n’a tiré les leçons des élections récentes dans les grandes démocraties.

Jean Lassalle propose un autre projet. Celui de nous libérer de l’emprise financière. Celui de gérer comme une famille nos biens communs, écologiques, culturels, au lieu de les abandonner aux marchés. Celui de rendre leur pouvoir aux institutions les plus démocratiques, la commune, la République : de reprendre ce pouvoir aux technocraties gangrenées par la corruption. Celui d'arrêter les machines infernales qui nous enlèvent la maîtrise de notre destin. Pour que, selon son expression, l’Homme retrouve l’Homme.

Rassemblons-nous avant qu’il ne soit trop tard !


NB — 1er décembre 2016 : ce billet est une reformulation d'un communiqué de presse de Jean Lassalle.