Il est juste un de ceux qui ont créé le problème, et qui continuent à l'entretenir et à l'aggraver.

Le problème, c'est la ruine de l'État et des systèmes sociaux issus, faut-il le rappeler, du programme du Conseil National de la Résistance.

Jean-François Copé rappelait ce matin sur France Inter l'urgence de mettre fin à 30 ans d'irresponsabilité et de croissance à crédit. Pourrait-il me rappeler le nom du président du groupe majoritaire, qui a voté les trois dernières lois de finances, à commencer par le paquet fiscal ? Je cherche, je cherche …

Eh bien, lui non plus n'est pas le problème. Juste un de ceux qui l'ont créé et continuent à l'aggraver.

Je profite donc de la visite du Président de la République à la plus grande usine de France, dans la circonscription de François Bayrou, pour repêcher ce commentaire que je faisais chez Christophe Ginisty, le 11 mai après le tiers-de-victoire des LibDems :


Dans la situation de crise actuelle, le MoDem devrait-il accepter d'entrer dans un gouvernement de salut public ?

Oui, si ce gouvernement est engagé à réaliser dès sa première semaine :

  • un changement de mode de scrutin législatif (proportionnelle, non-cumul) ;
  • l'abrogation du paquet fiscal
  • la suppression du Ministère de l'Identité Nationale
  • une clause d'équilibre budgétaire dans la Constitution
  • la taxe carbone, avec une planification année par année de son augmentation
  • lancer l'unification du système de retraites et l'instauration d'une répartition à l'équilibre financier
  • négocier un gouvernement macro-économique européen fondé sur un pacte de stabilité durable.

Si cela signifie : quand les poules auront des dents, eh bien : quand les poules auront des dents.


Cinq semaines en ballon plus tard, aucune dent ne leur a poussé, hélas.