Il me semble que pour pouvoir se dire "marathonien", il suffit d'en avoir fait un. Et de s'être tapé le fameux "mur". Sensation étrange, désagréable mais pas de quoi en faire un plat, sensation qui ne dure que quelques minutes et qu'on se repasse ensuite en boucle pendant des heures ou des mois, en cherchant une astuce pour le franchir, ce mur.

Le statisticien, "marathonien" depuis hier, ne peut faire mieux que de montrer le mur en image : sur la courbe verte, pour chaque kilomètre (en abscisse), on lit en ordonnées le nombre de secondes accumulées d'avance (en bas) ou de retard (en haut) sur le temps visé.

Ou alors, les triangles montrent la vitesse sur chaque km (échelle de droite).

Au bout de 36 km courus, ça a l'air dans la poche ; au bout de 39 km, ça a l'air improbable ; et aussitôt après, tout ce qu'il y a moyen de faire, c'est de régler la douloureuse, c'est de continuer à tirer un genou devant l'autre pendant que les vrais marathoniens vous doublent comme des avions.

Et là, on se dit : la prochaine fois, je trouverai le truc pour passer le mur.

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