Des amis qui me savaient bayrouiste, me félicitent d'avoir rejoint Emmanuel Macron, comme Alain Minc et quelques autres. Euh !…

Tout d'abord, je suis tout à fait d'accord avec François Bayrou quand il qualifie Alain Minc de boussole méridianopète : une méthode infaillible pour s'orienter consiste à prendre la direction inverse de celle indiquée par Alain Minc.

Ensuite j'ai beaucoup d'estime pour Emmanuel Macron, mais il s'agit de plus que lui, il s'agit de la France.

Alors faisons simple avec un test en 3 points :

  1. Emmanuel Macron veut-il réduire la réglementation sur la finance mondialisée et faciliter ses affaires, ou plutôt couper l'emprise de la financiarisation sur l'économie réelle ?
  2. Emmanuel Macron veut-il suivre les règles du jeu d'une Europe institutionnelle dominée par la lobbycratie et les grands financiers, ou rendre à la France ses marges de manoeuvre et sa liberté de décision ?
  3. Emmanuel Macron laisse-t-il proliférer les instances technocratiques et leurs surcoûts en pile d'assiettes, Grand Paris, méga-régions, intercommunalités géantes et forcées, ou veut-il remettre la responsabilité là où est la vie démocratique, en premier lieu dans les communes et au niveau de la République ?

Pour résumer, Emmanuel Macron refait-il les choix paralysants de ce quinquennat et des précédents, en faveur de l'oligarchie et de la technocratie, ou prend-il un chemin de bon sens pour la réussite du pays ?

Je reconnais que les réponses sont dans les questions.