Je garde le titre que la radio a retenu pour le résumé de cette interview, et qui n'est pas faux !
— Bonjour Frédéric Lefebvre-Naré.
— Bonjour !
— Vous êtes d’Argenteuil, je le précise, où vous êtes classé MoDem, pourquoi avoir rejoint Jean Lassalle ?
— Oui, je suis conseiller municipal d’Argenteuil depuis 2014, je n’étais déjà plus au MoDem, mais (il) correspond historiquement à mes idées, de même qu’à celles de Jean Lassalle. On a l’un et l’autre quitté, à des dates différentes, le MoDem, parce qu’on pensait que ce n’étaient plus les bons choix, ce n’était plus ce qui répondait à l’attente et aux besoins des Français[1].
Les Français ne veulent plus « toujours plus d’intégration européenne » : ils se rendent compte qu’ils ont besoin de démocratie nationale.
Ils ne veulent plus toujours plus de technocratie dans les régions, les intercommunalités qui bouffent tout : ils veulent retrouver la démocratie à l’échelle des communes.
Ils ne veulent plus la financiarisation à outrance, la dérégulation : ils veulent reprendre le contrôle sur l’économie, ils veulent des emplois.
Les choix qu’a fait le MoDem ne vont plus dans ce sens-là ; nous pensons qu’il faut être plutôt du côté des Français !
— Que propose Jean Lassalle pour retrouver l’emploi, vous venez d’en parler ?
— L’emploi c’est l’essentiel du programme, parce que le chômage c’est la cause des problèmes de la France. Ce n’est pas la conséquence, c’est la cause. Quand 7 millions de gens n’ont pas de boulot ou n’ont pas le boulot qu’ils veulent, tout le monde est paralysé, les gens n’osent pas prendre l’initiative dans leur entreprise, et c’est toute l’économie qui est bloquée.
Qu’est-ce que propose Jean Lassalle ? De commencer dès l’été, sans attendre, en organisant des stages de quelques semaines dans les lycées professionnels, en mobilisant les enseignants volontaires, en mobilisant les lycées…
C’est quelque chose qui n’existe pratiquement pas en France. On peut se recycler sur une année entière ; on peut faire une journée de formation quand on est salarié. Mais des stages de recyclage sur quelques semaines, avec aussi quelques semaines en entreprise qui permettent de découvrir un nouveau métier, ça ouvrirait énormément de possibilités.
J’ajouterai aussi le Service National, que Jean Lassalle veut restaurer ; tous les candidats se sont mis à l’imiter, l’un après l’autre ! C’est important que tous les jeunes commencent dans la vie active avec une expérience réussie sur leur CV, d’une mission qu’ils ont menée en commun, où ils tissent des liens entre eux.
Dans certains pays, les start-ups se créent souvent entre des jeunes qui ont fait le service ensemble, qui ont envie de continuer à entreprendre. Ça serait un moteur très important pour remettre le pays en route.
— Encore faut-il que les jeunes soient motivés, que les enseignants soient disponibles, que les entreprises soient prêtes à les accueillir, ce qui est aujourd’hui loin d’être le cas ?
Je crois que les Français veulent bouger, ils veulent faire des choses, ils se désespèrent de voir leurs hommes politiques tourner en rond et faire de la langue de bois.
Je suis sûr qu’il y a énormément d’énergie, de bonne volonté prête. Le plus merveilleux, c’est que le Service National, on nous dit « mais les jeunes, qu’est-ce qu’ils en pensent ? » Demandez-leur ! Il y a des enquêtes qui le leur demandent : la très grande majorité des jeunes sont favorables à un service national obligatoire. C’est qu’il y a une réserve d’énergie dans ce pays, qui ne demande qu’à bouger, mais qui est malheureusement paralysée par le système en place.
— Frédéric Lefebvre-Naré, nous sommes en Ile-de-France, une région plutôt urbaine ! Alors que Jean Lassalle, lui, député des Pyrénées-Atlantiques, a plutôt une image rurale, qu’il a tendance d’ailleurs à cultiver. Ce sont quoi, ses arguments pour les électeurs franciliens ?
— Je ne sais pas s’il « cultive » son image rurale…
— Il a tout de même écrit un livre qui s’appelle « Un berger à l’Élysée » !
— Absolument ! Mon voisin d’en face à Argenteuil, dans mon quartier précédent, avait été garçon vacher dans sa jeunesse, en Normandie [2], ce n’est pas si loin que ça de chez nous, les bergers !
Un berger, c’est quelqu’un qui sait lire les signes des temps, qui sait voir quand va venir l’orage, et qui sait aider la population à s’orienter, parce qu’il voit, peut-être, de plus haut et de plus loin. Et je crois que c’est ce dont nous avons besoin aujourd’hui.
Quand Jean Lassalle parle des intercommunalités qui paralysent les maires des communes rurales, je vis exactement la même chose à Argenteuil, qui jongle depuis des années entre des intercommunalités qui ne servent strictement à rien, qui nous bouffent notre argent et qui nous paralysent.
Quand Jean Lassalle parle de la financiarisation et de son influence jusque dans les petits villages,… on la voit aussi quand on cherche de l’emploi à Argenteuil.
Jean Lassalle a visité les 30 quartiers les plus difficiles de France, la nuit, à pied, entre minuit et 5 heures du matin… Il est venu à Argenteuil suite aux émeutes d’il y a trois semaines[3], pour rencontrer des gens, y compris des « jeunes », des gens qui peuvent être proches des problèmes qui se sont produits.
Les problèmes de nos petits villages ne sont pas si différents de ceux des grandes cités, c’est, dans les deux cas, un problème d’abandon par les décideurs politiques, de volonté qu’on doit retrouver, de capacité qu’ont tous les Français à se remettre en route ensemble.
— Dans le programme de Jean Lassalle, il y a la remise à plat de tous les chantiers du Grand Paris Express, qui sont pourtant attendus, ces transports, pourquoi vous voulez tout remettre à plat ?
— C’est le moins qu’on puisse dire ! Le Grand Paris Express c’est une énorme opération de promotion immobilière, financière, aux mains des grands groupes.
— C’est aussi attendu par des milliers de Franciliens qui se disent qu’ils vont avoir bientôt un transport efficace près de chez eux ?
— Pour beaucoup moins cher, on pourrait faire, je vais prendre le cas d’Argenteuil, le tramway du Pont de Bezons au Val d’Argent qui est attendu depuis au moins 25 ans, et dont la rentabilité est prouvée par toutes les études. On pourrait faire la ligne de grande ceinture, qui existe déjà, où il suffirait de mettre des trains de banlieue, dont la rentabilité est archi-prouvée par des études. Mais au lieu de faire ces projets-là qui serviraient à la population, on préfère des projets qui servent aux grands groupes de BTP… Ben non. Il faut revenir à la réalité, à ce qui est démontré, à là où il y a de la population qui veut se déplacer, il y a des lignes qui existent et qu’il faut valoriser.
— Dans ce programme, il y a aussi « assurer un toit à chaque personne sans–abri », on est dans une région où on est beaucoup confrontés à ce problème, comment on fait ?
— Oui vous avez tout à fait raison, à peu près une personne sans-abri sur trois est à Paris intra muros, une sur trois en banlieue, une sur trois en province. Paris et la région Ile-de-France sont vraiment particulièrement touchés.
— Comment vous leur donnez un toit ?
— Beaucoup de pays y sont arrivés : les Pays-Bas, le Royaume-Uni… En réalité, ce n’est pas très difficile, parce qu’il n’y a pas beaucoup de personnes sans abri, contrairement à ce qu’on imagine parfois, il y en a à peu près 15000. Et pour quelques dizaines ou centaines de millions d’euros, on peut tout à fait y arriver, il faut simplement cibler ces populations-là, au lieu de dépenser tout l’argent dans une politique du logement ou dans une politique d’hébergement social qui n’atteignent pas les personnes à la rue.
— Merci beaucoup, Frédéric Lefebvre-Naré, porte-parole de Jean Lassalle, d’être passé ce matin par France Bleu !
— Merci et bonne journée sur France Bleu !
Je saisis l'occasion pour intégrer une autre interview brève, portant sur le Franc CFA :
Notes
[1] Les paragraphes suivants correspondent plus à la raison pour laquelle Jean Lassalle a quitté le MoDem. J'ai raconté sur ce blog comment j'ai quitté le MoDem quand il s'est aligné nationalement sur un camp politique, fin 2013, en refusant de prendre en compte la diversité des communes.
[2] et même à Argenteuil !
[3] 8 semaines en fait !
Bravo. Excellente interview sur France bleu…
Excellente interview sur France Bleu. Bravo !
Ah oui je confirme et j'encourage le porte-parole à faire confiance en son impact médiatique propre et personnel. Le porte-parole peut être complémentaire sur le plan verbal, mais aussi non-verbal.
Apports spécifiques du Frédéric LN : calme, concret, réponses directes et pertinentes aux questions. Alors on voit apparaître un nouveau quinquennat.
Ce qui m'a manqué dans beaucoup d'intervention de Jean Lassalle, malheureusement.
Mon opinion diffère sur le fond sur un point important : l'Europe. Personnellement, je suis prêt pour une Europe plus efficace, plus démocratique et plus intégrée à la fois. C'est aussi possible que nécessaire. Est-ce si infaisable ?
L'argument que "les citoyens n'en veulent pas donc on le propose pas" fait démagogique et demanderait donc explication.
Je serais intéressé par tes sources (liens) concernant l'inadéquation du Grand Paris Express, que tu avais déjà pointée du doigt lors des Régionales.
Merci bros, ceux que mon ton atone ne surprend plus n'auront pas été déçus ! (la double négation, figure culte de la politique).
@ ZigHug 3 : http://www.colos.info/actualites/gr...
@ ZigHug 2 sur l'Europe : nous sommes d'accord en fait. Et je suis d'accord sur la maladresse d'expression qui fait penser que "les citoyens n'en veulent pas donc on le propose pas"
A ceci près que ça fait 25 ans qu'on vote (toi et moi) pour cette Europe plus unie et plus démocratique, et que ça ne se produit pas. L'urgence est donc (pour Jean Lassalle, et je suis d'accord) de reprendre notre marge d'action, de faire ce que nous pensons devoir être fait, en espérant que ça fera bouger le système. Tandis que si on se contente de dire "je voudrais que vous soyez plus démocratique" et envoyer quelques % de députés démocrates à Strasbourg, l'effet est prouvé nul. Et si on dit "les 26 amis, vous savez, moi je veux renégocier nos traités", rien ne changera non plus. Il faut agir d'abord.
Dit autrement : depuis quinze ans, le discours des pro-européens (disons, fédéralistes et proches d'eux) tourne à vide. Il ne produit rien. Le poids des lobbies d'affaires augmente à Bruxelles (avec quelques exceptions certes, mais elles détournent l'attention de la règle générale), le poids des simples citoyens européens est resté nul. Nous devons plutôt miser sur ce qui marche, la démocratie à l'échelle des communes et à l'échelle nationale, les deux échelles pour lesquelles les citoyens se mobilisent.
@ à vous tous.
Les francais ne veulent plus de cette Europe, c'est un fait.
Qu'ils considèrent qu'elle ne fonctionne pas, c'est encore un fait et c'est vrai.
Nos hommes politiques ont aussi ancré ce sentiment anti européen dans la tête des français en ayant affirmé plusieurs fois : "on ne peut rien faire, c'est la faute à l'Europe" ce qui était bien sûr inexact dans la majorité des cas.
Maintenant que ce constat est fait, que faisons nous ?
Dire comme Jean Lassalle qu'il faut reprendre notre marge de manœuvre en priant le bon dieu, ce n'est pas la solution.
Dire comme MLP, qu'il faut en partir, c'est pire.
Dire comme Mélanchon, qu'il faut renégocier tous les traités sinon on s'en va, et que les autres pays européens accepteront car ils ne veulent pas le départ de la France, c'est utopique et c'est un pari dangereux.
Une autre voix, c'est de proposer de revenir à une Europe de la zone euro tout en conservant des liens économiques et fraternels avec les autres pays (ceux issus de l'ancienne Europe de l'Est)
Ces derniers n'auront plus aucun pouvoir de décision mais simplement consultatif.
Revenir ensuite à une Europe décisionnaire, c'est à dire que la décision soit prise à la majorité et non plus à l'unanimité ce qui est quasi source de blocage.
Les pays s'étant opposés à la décision resteraient indépendants sur cette seule décision.
Dernière exigence de la France, un vrai pouvoir exécutif et décisionnaire.
Je suis convaincu que si la France faisait ces 3 seules propositions :
1) l'Europe c'est la zone euro, point barre
2) chaque pays est libre de ne pas accepter une décision contraire à ses intérêts nationaux
3) on légifère et on exécute
nous aurions le soutien de nombreux européens qui ont fait le même constat sur les dysfonctionnements actuels de cette Europe à 27 puisque le Grande Bretagne est partie
@fred sur l'Europe : oui oui oui ! Et pardon de le dire mais j'avoue penser "enfin" ! C'était d'ailleurs ma principale pierre d'achoppement avec le programme de Bayrou en 2002... qui est restée ensuite avec le modem.
Et je ne sais pas si c'est un gros mot en politique mais tout cela s'appelle "respecter le principe de subsidiarité" et c'est quelque chose à la fois de très beau et surtout plein de bon sens et très efficient !
@ Frédéric JBL
Oui sur votre constat commun
Oui l'Europe tourne à vide.
Mais les solutions que j'entends de part et d'autre, ne sont pas pour moi en tant que simple citoyen, les bonnes
Il faut redonner confiance en l'Europe
Il faut prouver aux citoyens européens que l'Europe leur est indispensable tant au niveau de la paix qu'à celui d'une position prédominante dans la concurrence internationale.
Le repli sur soi ou privilégier une politique nationale à une politique européenne nous reviendra un jour ou l'autre en boomerang.
@Fred,
Votre lien sympa mais caduc quand il se réfère au grand huit.
Le grand intérêt des nouveaux tracès et qu'il puisse autoriser des poles de correspondance de lignes rer sans devoir passer par le Coeur de Paris en fait utile pour les zones deux et trois.
Les zones un étant déjà desservies via rer, métro et bus
Ne vous inquiétez pas, ai textoté à Jean, si c'est lui qui réceptionne alors il est informé que je m'interrogeais sur ce volet dans son programme présidentiel, car cela concerne plutôt la région.
@Fred,
Sinon dans ma ville les suppo de Dupont niangnian sont passés à l' attaque, déchiré les affiches de Jean sur les panneaux municipaux, ont vandalisé mon interphone.
Je pense avoir une réaction très primaire, not in the mood to let it go.
Une belle amie a rejoint les étoiles hier dans la nuit,
Une enfant adoptée issue d'amours inavouables lors de la dernière guerre mondiale, pourtant elle a retrouvé sa branche familiale en rfa, ce fut une fête.
Si généreuse et drôle, la joie de vivre personnifiée ,elle va beaucoup me manquer.
Toutes mes condoléances Martine
@ Martine : toutes mes condoléances également.
Non, l'étude du Cercle des Transports est loin d'être caduque ! Elle démontrait que les investissements les plus rentables (les plus utiles aux Franciliens) seraient ceux sur des lignes existantes, en particulier l'installation de l'assistance automatique à la conduite sur tout le réseau (à la façon du métro). Les outils de conduite ont environ un demi-siècle d'âge et 20 ans de retard… Cela réduit la vitesse en régime normal, et provoque des enchaînements de retards en cas de dysfonctionnements. Mais depuis près de 50 ans, la politique ferroviaire française consiste à laisser le réseau tomber en ruine, et à attirer les fonds, l'attention politique et médiatique sur de nouveaux projets, certes toujours plus sexy à inaugurer. Même logique que la politique autoroutière française : on a construit un réseau payant à côté d'un réseau gratuit qu'on a laissé 50 ans se dégrader. Nous lui devons les espèces de friches urbaines que sont devenues nos nationales, les entrées de ville chaotiques et lugubres. Une perte massive de patrimoine et de vie sociale. Et ça continue, avec le projet "privé" de CDG Express alors que l'actuelle ligne de RER assurait un service de meilleure qualité… dans les années 1950.
OK merci pour la source ; une évaluation critique apparemment peu relayée dans les médias. Les médias seraient-ils possédés par des groupes de BTP - ou leurs potes ???
Côté Europe, je penche vers Bernard !
Mais il est vrai aussi que je ne suis pas averti sur le sujet, pas directement concerné dans mes activités, et que je raisonne dans l'absolu (ce serait mieux d'être intégré), alors que tu raisonnes pragmatique, pour les 5 ans de réel à vivre, (à défaut de pouvoir s'intégrer davantage, faisons à l'échelon territorial où nous pouvons espérer pouvoir faire).
@ zighug
Moi aussi je ne suis pas averti sur le sujet.
J'ai simplement donné mon avis de citoyen sur l'Europe
En revanche, ce dont je suis convaincu, dans la mondialisation actuelle, être Européen, ce n'est même plus un choix mais une obligation.
Tous ceux qui pensent le contraire sont des irresponsables.
@Fred,
Pas certaine d'avoir compris...
Vous évoquez la séparation du réseau ferré (création et entretien des lignes) d' avec les exploitants, séparation très récente, si ma mémoire ne flanche?!
@Fred,
Dslée je reste convaincue qu'il faut alléger le réseau en offrant des poles de correspondance en zone deux et ou trois.
Et ensuite remanier l' ensemble, une simple histoire de logique.
Ensuite, ne comprends pas ce que ce thème vient faire dans un programme présidentiel, je persiste.
@Martine #15 : non, je voulais dire en plus long : "même logique, consistant à se laver les mains du patrimoine qu'on laisse se dégrader, pour créer des projets rentables hors de ce patrimoine, que pour la politique routière avec le développement des autoroutes payantes".
et #16 : "mettre à plat" n'implique pas de ne rien faire mais de reprendre l'ensemble des projets, leurs priorités, leurs calendriers, y compris les projets ferroviaires qui se rattachent au patrimoine existant et ont été exclus du périmètre Grand Paris Express, au regard de l'intérêt général des habitants et non plus de celui des BTPistes et groupes fonciers. Je suis d'accord avec vous sur le fait qu'il s'agit d'un projet local qui pourrait être décidé localement… mais le passé a montré qu'à 28 milliards d'euros, le plus haut niveau de l'Etat est mobilisé.
@Fred,
Si je vous lis correctement, il y a un problème de tracé et sur ce point je suis d'accord...sur le sud/sud-est de Paris, n' en vois pas l'intérêt.
Sinon au-delà de ce thème, la même question se posera,tout comme elle s'est posée pour le net ou tel portable, lors de la transition énergétique: Les fournisseurs et le réseau.
L' électricité quand on observe les cours sur RTE...pourtant la facture de nos cousins d' outre-rhin est environ 80% plus élevée que la notre, pour financer le développement de nouveaux réseaux...
Le problème de difficulté de stockage de l' énergie produite via nouvelles technos et surcharge du réseau existant lors de pics venteux ou solaires.
Ce thème est résolument européen.
Bonne soirée Fred
@Fred,
Apousiak...
@ Martine #18 : dans le cas des fours solaires (technologie en place à Odeillo), le stockage est thermique et local. À Odeillo ce sont des "sels fondus" mais les réserves disponibles ne permettraient pas de généraliser cette méthode à l'échelle planétaire. Les chercheurs de Font-Romeu travaillent actuellement sur un stockage par céramiques à bas coût de matière première.
@Fred,
Ma question initiale concernait: Producteurs et réseau.
Pas joli joli d' essayer de noyer le poisson.
Quand déjà sur le territoire essaie d'émerger la thématique des circuits courts que j' avais développé en 2008/2009 pour les produits manufacturés, idée récup pour le secteur de l' énergie. Des contrats commerciaux sont proposés actuellement sur notre territoire visant à faire accroire que c'est telle éolienne, tel moulin ou autre outil qui est à la source de l' électricité qu'ils reçoivent chez eux...
Ma question est: En sont-ils bien certains? Ont-ils de nouveaux cablages pour les raccorder à ces nouvelles sources?