Un dimanche à Paris avec quelques camarades Démocrates argenteuillais, pour le lancement de la campagne des régionales.

Je n'ai pratiquement pas pris de notes, désolé pour les habitués de mes comptes-rendus cursifs. J'ai apprécié la diversité des têtes de listes qui se sont présentées l'une après l'autre - un Mouvement qui réunit des gens aussi différents par leurs profils, leur famille politique, leur façon d'être, est un Mouvement d'avenir pour représenter la société française.

J'ai trouvé frappantes quelques expressions du discours (apparemment) improvisé par François Bayrou : la "contamination du public par le privé" (du service public par les modes de fonctionnement de l'entreprise privée). L'appel, crié "OH !", à un "réveil des Républicains". Le cap vers l'océan des courants politiques : "j’aime ce mouvement, nous l’avons fondé, mais je pense aussi à d’autres". Et pourtant : "si nos idées, nos convictions, nos valeurs étaient pris en compte par un autre parti, nous n’aurions pas eu beson de créer ce Mouvement."

Et surtout, le lapsus corrigé, au sujet des régions qui "exercent un certain nombre de compétences – je déteste ce mot, il est technocratique – de responsabilités".

Le compte-rendu que Reuters a fait de la réunion en rend bien la tonalité amha.

Et puis un meeting, c'est aussi une leçon de choses sur le Pouvoir. Une célébrité de la politique française, tête de liste dans une grande région, prend la parole et soulève la salle, et que photographient les photographes ?...

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Voyons les choses en face : pour gagner les régionales, c'est des gens qu'il faudra réussir à se faire voir et entendre.

P.S. : j'oubliais : Alain Dolium a fait un sondage express sur la ligne 13.