C'est un vague parc aux vieux arbres alignés, qui abrite parfois un manège rouillant. C'est un marché qui chaque dimanche attire les foules des banlieues Nord-Ouest. C'est une salle de spectacles antédiluvienne au nom prestigieux — Jean Vilar. C'est une forme d'île, entre la 2x2 voies sur berge et l'ancien bras de Seine devenu "boulevard Héloïse". C'était un village de pêcheurs quand Versailles n'était qu'un marais. C'est un trésor en déshérence : l'île Héloïse. Vue ici du pont-aqueduc, un soir grisouillet de novembre…

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Il y a tout à faire pour qu'elle redevienne le charme d'Argenteuil, la "promenade" que fréquentait et peignait Claude Monet ; il y a tout à faire et ça ne coûterait pas grand chose.

Faire passer la voie sur berge à 2x1 voie et utiliser le reste de la chaussée pour… la promenade. Rénover les équipements ; réorganiser la circulation et les parkings pour permettre de marcher ou rouler à vélo tout le long du site. Déplacer sans doute le marché de l'autre côté du pont, sur l'ancien stade Henri-Barbusse, où il sera encore plus proche des transports collectifs et du parking "côté Seine".

MAIS empêchons que ce coeur vert d'Argenteuil devienne une "adresse" comme le propose l'un de mes concurrents à la cantonale, empêchons qu'on y construise des immeubles, en pleine zone inondable, comme sur la vue d'artiste présentée par la Municipalité actuelle lors du "Forum urbain"[1] !

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L'île Héloïse est un trésor pour tous les Argenteuillais. Ne la privatisons pas.

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Notes

[1] 1ère photo : un extrait de cette vue d'artiste ; 2ème photo : un extrait du plan de prévention des risques d'inondation, affiché dans le même Forum. Dernière photo : façade du dernier bâtiment encore debout de l'abbaye Notre-Dame d'Argenteuil, sur le boulevard Héloïse… du côté actuellement construit, et non celui de l'île.