Je vois sur Facebook, entre autres, les échanges d'amabilités… peu aimables… entre les derniers des Démocrates, dernier carré des bayrouistes d'un côté, petit cercle des lassalliens de l'autre.
Ce serait plus facile — et moins méritoire — de se comporter en bons camarades si nous étions dans un parti où abondent les suffrages et qui a le vent en poupe. La victoire attendue du FN réconcilierait même Marine et Jean-Marie.
Mais pourquoi se soupçonner, s'agresser, se faire la leçon ? La seule explication que je puisse trouver pour ces mesquineries entre Démocrates, c'est la peur partagée de disparaître tout à fait du champ politique.
Jointe, sans doute, à la conscience commune que nous sommes à un endroit important, un des endroits d'où devraient venir les solutions aux problèmes du pays.
Et entre les deux, un doute qui nous est commun, sur les façons de réussir :
- faire campagne autour de Jean, alors que tout "l'établissement" lui fait le coup du mépris, et que les risques de marginalisation sont donc réels ?
- ou rester immobiles autour de François, avec le vague espoir que primo Alain Juppé puisse créer assez de dynamique pour contrer d'abord Nicolas Sarkozy puis Marine Le Pen, et que deuzio ce pilier de la "première droite" s'avère, une fois élu, ouvert à des politiques démocrates ? ou faire de la politique du pire, espérer tirer notre épingle du jeu parce que Sarkozy battrait Juppé et qu'un 2ème tour Sarkozy-Le Pen effraierait plus de 33% des gens ?
Personne, à mon humble avis, n'est sûr d'avoir la stratégie gagnante.
Ce serait une bonne raison de se respecter les uns les autres
La démarche de Jean est sincère, je pense. Le profil d'Alain Juppé est sans doute plus propice à ce que les Démocrates soient une composante d'une future majorité. Le choix n'est pas simple. Et d'autant plus que chacun part dans son coin.
Le problème du MoDem comme dans beaucoup d'autres partis politiques, c'est de vouloir détruire celui ou celle qui quitte son parti car on sait qu'il piquera des voix au parti lors de prochaines élections.
Ce week end Arnaud Montebourg s'est déclaré candidat à la primaire du PS.
Admettons que cette primaire officialise la candidature de Hollande et que Montebourg se présente néanmoins en candidat dissident à l'élection lprésidentielle ?
Le PS va autant taper sur un candidat dissident que sur le candidat de droite.
Toutes ces polémiques au sein des partis ainsi que la pléthore de candidats (une bonne douzaine chez les Républicains) démontrent qu'à ce jour, il n'y a aucun candidat capable d'avoir un programme d'envergure prêt à emporter l'adhésion d'une majorité de français et de Françaises.
Chaque candidat de droite, de gauche font dans le clientélisme, la recherche de partisans pour être au mieux au second tour de l'élection, au pire avoir fait un bon pourcentage au premier tour pour ensuite négocier un poste auprès du président élu.
L'intérêt général du pays ne les effleure même pas...sauf certainement jean Lassalle qui par son tour de France comme les anciens compagnons, est allé à la rencontre des français et a recueilli leurs doléances.
Une vraie démarche républicaine.
Le centre démocrate n'échappe malheureusement pas à cette double règle du clientélisme et du seul intérêt du candidat déclaré.
Nous en avons fait l'amère expérience lors des élections municipales de 2014 sur Argenteuil.
@ Jérôme, welcome back, et Bernard merci pour ce commentaire car il n'y a pas que le bikini dans la vie !
Espérons, en démocrates, que la campagne permette de prendre de la hauteur, ou de la profondeur, par rapport aux calculs boutiquiers, et de répondre aux attentes des Français.
@Fred,
Merci de ce billet.
Ne suis pas sur Facebook mais pas en peine pour imaginer..
Suis moi-même pas toujours tendre avec certaines personnes qui ont usé et abusé de mes patience et idées pour se valoriser, je m'en veux parfois, mais me sens une responsabilité de suivi des graines que j'ai autrefois semées jardinière que je suis. Je pense que vous pouvez comprendre ce comportement"étrange"
Sinon, avant-hier a été publié un article de Jean, qui peut mieux vous aider à comprendre.
Ensuite, rapport à un autre de vos billets en 2007, il y avait le joker Jean, mais il n'a pas été joué, blocus intra-MoDem.
J' aime ce billet, il me ressemble
Bonne soirée
Pour que les débats de la future campagne présidentielle prennent de la hauteur, il faudra que beaucoup de candidats à cette élection, s'aident d'une perche.
Si je fais référence au discours d'hier de Nicolas Sarkosy en ne reprenant pas un terme d'athlétisme (les J.O. c'est fini) mais un terme d'aviation, c'est du rase mottes qui est loin de nous élever.....
@Fred,
Que les choses soient claires, je n'en veux aucunement à essayer d'influencer en appelant à voter Juppé pour les primaires.
Moi, avec mon vécu et ce que je sais, cela est hors de question
Je ne soutiendrai en aucun cas cet homme.
Les choses sont dites clairement cette fois, me semble-t-il.
Après chacun fait comme il veut (lol comme il peut) il choise.
@ Martine
Je ne pense pas que Fred (comme vous dites) appelle à voter ouvertement Alain Juppé pour ensuite installer François Bayrou à Matignon.
Cela dit, c'est mon humble avis.....
@Fred,
Voila...
Bien à vous
Si tous les candidats font preuve de clientélisme, que cela soit pour la primaire "de la droite et du centre", de celle de la "gauche", de celle des Verts, de celle des Français ... on devrait arriver à faire une opération d'"Open Data" en recensant les clientèles et les candidats et le décompte de voix annoncées.
Cela permettrait une transparence et surtout que les candidats assument leurs choix.
Par exemple, avec ses positions sur l'Islam, Sarkozy (et Morano et Poisson) visent la partie à tendance raciste -souvent populaire ou âgée- de l'électorat de droite , voire celle du FN qui pourrait s'inviter à la primaire. Juppé (et Lefèbvre!) visent une partie plus "politiquement correcte" de l'électorat de droite - plutôt les classes supérieures?-, ainsi que l'électorat centriste (peu raciste).
C'est évident, mais le dire explicitement permet de clarifier la situation. La question suivante est: pourquoi ces choix des différents candidats? la radicalisation raciste d'une partie des personnes âgées mais aussi des jeunes est-elle un sujet clé? Inversement, l'électorat aisé d'Alain Juppé est-il stratégique? Permet-il de gouverner par la suite?
Concernant Bayrou et Lassalle, la question se pose aussi. Quel est l'électorat centriste? Un mélange "centre-droit" de chrétiens traditionnels mais plus modernistes ou conciliaires (au sens de Vatican 2) que le micro-parti de Boutin et Poisson d'une part, et des électeurs avec des affiliations religieuses très diverses et souvent qui ne se reconnaissent pas dans le clivage gauche-droite, d'autre part. L'approche de Lassalle hors-parti est résolument "grass-root" et s'adresse à ces électeurs, en même temps qu'à la France rurale. Peut-on chiffrer cet électorat? Et est-il stratégique?
@ XS
Je parlais de clientélisme car je n'entends que des discours partisans.
J'ai écouté les discours de Sarkosy et Juppé :
bon, c'est clair, Sarkozy court derrière le FN - discours très diviseur
Comment un citoyen républicain et laïc peut se retrouver dans son discours ?
A l'inverse, le discours de Juppé était plus modéré, respectueux d'un État de droit mais pour autant, je ne l'ai pas trouvé rassembleur.
Or, notre pays a besoin d'un candidat rassembleur.
Il doit ressembler les gens de gauche déçus des promesses de François Hollande d'une part, et des réformes ni fait ni à faire qui n'ont pas amélioré leur quotidien (pouvoir d'achat, emploi) d'autre part.
Il doit rassembler tous les démocrates et tendre la main à ceux qui ont pris le chemin des extrêmes (FN en priorité) ces derniers convaincus que les solutions extrêmes nous sauverons sans avoir conscience que nous irons plutôt vers la division entre français.
Pour répondre à votre question : quel est l'électorat centriste ?
Je ne pense pas que cet électorat soit plus religieux que celui de droite.
En revanche, cet électorat est celui qui a le plus conscience des problèmes du pays, qui ne cherche pas systématiquement un bouc émissaire (au choix, l'immigration, l'Europe) et surtout celui qui acceptera de faire des sacrifices dans l'intérêt futur du pays.
@Bernard
Oui, Juppé s'adresse prioritairement à une certaine frange de la population, les plus aisés ou les plus éduqués, parce qu'il espère ensuite une contagion dans d'autres classes de l'électorat (aussi, cette frange doit être celle qui lui est le plus proche).
Le handicap, comme vous dites, est de ne pas voir les gens frustrés et déclassés -pour différentes raisons- qui risquent de ne pas rentrer dans ce modèle. Ce pourra être le rôle des bayrouistes, une fois la primaire passée? Et qui détiendra les ministères socialement sensibles?
Inversement Sarkozy met en avant ces gens frustrés. Les journalistes trouvant la technique artificielle, parlent de storytelling:
http://www.rtl.fr/actu/politique/ni...
Même si Sarkozy est riche et marié à une riche héritière, il a sincèrement le droit de dire privilégier les personnes modestes. Mais les mesures simplistes, démagogiques ou incendiaires proposées obligent à douter de l'approche.
OK sur votre appréciation sur l'électorat centriste. A noter aussi qu'en 2007, avaient voté pour Bayrou beaucoup de jeunes peu politisés et "modérés", et qui ne voulaient pas revivre avril 2002. Le choix de Bayrou leur avait semblé le choix du bon sens et de la cohésion, plutôt que ceux de Sarkozy ou Royal, mégalomaniaques et diviseurs. Or, cet électorat n'est plus revenu, après s'être dirigé momentanément vers EELV en 2009, sans doute vers Hollande en 2012, puis vers l'abstention.
Quel est le poids total de l'électorat centriste, mais aussi modéré? et son taux de participation? telle est la question, dont la réponse aiderait Bayrou et Lassalle.
Dans ce contexte, un vote obligatoire, comme en Suisse, serait une avancée démocratique.
@Martine #6 merci !
@ Bernard #7 : en votant en 2017, nous choisissons un(e) Président(e). Puis en juin, une majorité parlementaire dans laquelle le/la chef d'État pourra choisir un(e) Premier Ministre. En général, une personne avec qui il/elle a une bonne relation personnelle, mais qui se trouve politiquement là où est le gros des suffrages qui lui manquent. Par exemple, dans la BD sur Marine Le Pen présidente, elle est présumée choisir un UMP/LR ancien d'Occident — et ancien Ministre. Un Alain Juppé élu président devrait choisir, me semble-t-il, dans le camp sarko- et lepen-compatible ; à peu près l'opposé de François Bayrou. Par ailleurs celui-ci à un tempérament indépendant bien connu, à peu près à l'opposé de celui qui permet de réussir dans "l'enfer de Matignon". Donc, je confirme, l'idée de voter Juppé "pour installer Bayrou à Matignon" me donne des inquiétudes sur le bon sens de celles et ceux qui l'exprimeraient !
@ Bernard et XS 9, 10, 11 : je crois aux "électorats", "franges", et autres petites boîtes, pour comptabiliser les gens étroitement attachés à une organisation ou un leader politique, pour certains aussi aux avantages matériels que cela peut procurer ("clientèle" selon le terme hérité de l'Antiquité romaine), et fidèles aux urnes pour l'une ou l'autre raison ; cela représente peut-être 10 ou 20% des inscrits. La démarche démocrate, ouverte par définition, à l'opposé du sectarisme, part à chaque élection avec ce handicap — 95% ou 98% de cet électorat fidélisé l'est pour d'autres partis, ceux "de l'établissement".
Une chance de victoire apparaît pour les idées et les candidats démocrates, quand ils et elles arrivent à toucher, attirer, convaincre les 80 ou 90% autres électrices / électeurs. À faire résonner dans l'espace public une perception de l'intérêt général, qui dépasse les intérêts particuliers ou partisans. C'est ce que j'espère et qui m'intéresse dans une campagne nationale
@ XS
Je ne suis pas convaincu que le vote obligatoire soit une avancée démocratique sauf si le vote blanc est enfin comptabilisé comme valant un suffrage exprimé.
Qquand nos politiques verront que 20 / 25 % des électeurs ne se retrouvent pas dans leurs programmes pour une grandie partie, démagogiques ou populistes, nous aurons enfin des élus connectés avec la réalité de la vie quotidienne des citoyens.
@ Frédéric
Entièrement d'accord avec la démarche démocrate.
En parodiant Danton, il ne faut convaincre, encore convaincre, toujours convaincre.
Déjà, nous avons l'audace de sortir des sectarismes....
Erratum : à vouloir parodier Danton, il faut le parodier convenablement : il nous faut convaincre.....
@Bernard
Le vote obligatoire pour moi va de pair avec la prise en compte du vote blanc.
Avec la possibilité si le vote blanc a la majorité absolue de ne déclarer aucun vainqueur: ici on supprimerait la Présidence de la République pendant 5 ans.
Cela mettrait un autre enjeu à un 2eme tour Juppé-Le Pen ou Valls-Le Pen par exemple.
@ XS
Pas de déclarer aucun vainqueur si le vote blanc l'emportait car dans un État de droit, il faut bien des élus pour gouverner le pays.
En revanche, cela obligerait les partis à trouver un consensus pour qu'au prochain tour, le vote blanc n'obtienne plus la majorité des voix.
Mais c'est pas demain la veille que le vote blanc sera considéré comme valant une voix exprimée car quand je vois le rejet pour Sarkozy, Hollande et même dans une moindre meusure Juppé (pourquoi n'a t-il rien fait il y a 20 ans alors 1er ministre de Chirac et le ferait-il maintenant alors que le problème par exemple du déficit des régimes spéciaux de retraite se posait déjà et n'a fait qu'empirer) je crains que le vote extrême et l'abstention soient encore les gagnants de ces prochaines élections.
J'ose toujours espérer que François Bayrou (même si Juppé est le gagnant des primaires LR) soit candidat à la présidence de la République ou Jacques Attali dont je viens de lire ses propositions pour un pacte national de confiance comme il le définit, se décide à être candidat en l'absence de programme rassembleur.
Démission à 15 heures ce jour d'Emmanuel Macron.
Un potentiel candidat à l'élection présidentielle ?
Pourquoi pas mais à t-il une vision politique et sociale de la France et de sa place dans le monde autrement que par la fenêtre de l'économie ?
Ceux dont j'ose espérer leurs candidatures, l'ont !
@Bernard (!)
Nos voisins Belges nous ont montré qu'on pouvait vivre 18 mois sans gouvernement
(cf: https://fr.wikipedia.org/wiki/Crise... )
Du reste, le Parlement pourrait continuer à fonctionner, sur proposition des députés eux-mêmes, et sans risques de 49-3. Il y aurait des cabinets techniques de fonctionnaires chargés d'écrire les décrets législatifs. Le Conseil d'Etat pouvant invalider à postériori les décrets non conformes aux textes de lois.
A mon sens, cet exécutif de fonctionnaires serait moins nocif qu'un exécutif d'extrémistes, de populistes ou d'apparatchiks. Le temps qu'on "reboote" les partis politiques.
Propositions de Jacques Attali:
Quelqu'un qui propose souvent des idées iconoclastes! Mais ses mesures incluent-elles la mise à plat de la fiscalité sur les salaires et des cotisations y compris santé, chômage, retraites? Cela devrait mettre: élus, fonctionnaires, salariés privé/para-public et professions libérales sur les mêmes taux de cotisations et les mêmes conditions.
@ XS
Votre argumentation est défendable mais dans ce cas, vous proposez de quitter le régime présidentiel pour adopter un régime parlementaire comme sous le IV République.
Je pense que nous pouvons réformer notre pays sans pour autant bouleverser profondément nos institutions.
Sur Jacques Attali, il est vrai qu'on le traite souvent d'iconoclaste.
Cet attribut lui est donné par les "rentiers toutes catégories confondues" qui ne veulent surtout pas de réformes indispensables au pays qui bien sûr leur porteraient à titre personnel ou corporatif, un préjudice.
Par exemple, sur les retraites, ses propositions sont :
- moduler le point de retraite selon la pénibilité,
- réserver 10 à 20 % de la retraite à la capitalisation car les retraites doivent être indexées tant sur le travail que sur le capital,
- unifier la gestion des retraites de tous les systèmes dans une seule caisse afin de s'adapter à la mobilité professionnelle,
- unifier tous les régimes spéciaux avec le régime général,
- adopter les mêmes règles pour le public et pour le privé en calculant sur les 25 meilleures années.
Bref, en quoi ses propositions sur les retraites sont iconoclastes ?
Tout le monde est d'accord que ces mesures doivent être prises si on veut sauver le régime par répartition et ne pas le remplacer par un régime par capitalisation comme les modèles allemand ou américain qui d'une part amènent de la précarité pour les retraitės et d'autre part de la spéculation sur les marchés boursiers, les fonds de pension gérant ces retraites voulant garantir un minimum à leurs pensionnés.
Meme si certaines propositions sur les autres termes (fiscalité, sécurité, aménagement des territoires...) doivent être débattues (c'est l'objet précisément de ce livre, que les citoyens s'approprient ses idées et en débattent) globalement ce ne sont pas des propositions ultra libérales mais des propositions en corrélation avec l'économie du XXIeme siècle tout en restant dans le cadre de notre république sociale.
Pfiou, ne comprends pas la prise de tête rapport au vote blanc, n' ai jamais voté blanc, mais nul un max, car quand les programmes sont nuls et les candidats ambigus: Pour moi, quand c'est nul je vote nul.
De plus ce style de vote est mieux pris en compte que le vote blanc ( qu'essaie de récup à son compte ou actif le FN et ou bleu Marine)
Donc double raison pour moi de persévérer en ce sens.
@Bernard
D'accord alors pour le programme "iconoclaste" de Jacques Attali!
Avec un bémol sur la capitalisation. Jacques Attali a plus été du côté du manche et ne voit pas forcément les travers et les positions de rentiers des banques.
Il vaudrait mieux obligatoire un socle par répartition (mais entièrement revu), et des mesures fiscales qui permettent aux personnes qui veulent ou peuvent épargner d'investir dans une économie durable et responsable.
@Martine
Si vous votez nul dans un deuxième tour Le Pen vs Mélenchon, par exemple, vous aurez le droit soit à l'un, soit à l'autre.
Avec le vote blanc poussé au bout du raisonnement et majoritaire, vous avez "personne". Cela vous permet de signifier que "personne", c'est mieux que Le Pen, ou que Mélenchon.
On suspend alors le régime présidentiel, avant que les partis ne se reconstituent, et décident de proposer des candidats, qui seront mieux que "personne".
Ex: Jean Lassalle, s'il est bien entouré, sera mieux que "personne" pour une majorité de français. C'est simplement le populisme actuel des partis et leur mauvaise foi qui empêchent ce type de candidature de progresser.
@ XS
Je vous rejoins sur la capitalisation des retraites quoique cela existe déjà puisque sous certaines conditions, les assurés sociaux peuvent racheter des trimestres de cotisations.
Idem sur le vote nul.
Étant assesseur lors de chaque élection, je pense que pour exprimer son mécontentement, mettre par exemple dans la même enveloppe un bulletin PS et LR, c'est nul aux sens propre et figuré du terme.
L'électeur se prive d'un droit qui lui est accordé : le droit de vote.
Je rajouterai :
Certains vont me rétorquer que de toutes façons, au deuxième tour il n'y aura que les candidats PS ou LR. Les candidats du premier tour ayant fait allégeance à l'un ou l'autre des candidats.
Faux : au premier tour, toutes les tendances politiques sont représentées.
Il suffit simplement d'avoir la volonté de se rendre dans son bureau de vote.
Je suis convaincu que s'il y avait 100 % de votants au premier tour, les partis au pouvoir depuis 30 ans flipperaient....