Je découvre par morceaux, sur google actualités, le discours de François Bayrou à la convention Europe du MoDem, à laquelle je n'ai pu assister. La netteté de ces prises de position, apparemment très applaudies selon une vidéo, me fait grand plaisir et ... me rappelle d'envoyer ma réadhésion 2009 au Mouvement !

AFP :

Les stocks-options sont "un système parfaitement judicieux pour les petites entreprises", mais pas "pour les sociétés installées du CAC 40". "Le monde économique français gagnerait beaucoup à trancher cette question en les supprimant."

F. Bayrou, qui est favorable à la suppression du bouclier fiscal, a ... demandé "que l'on revienne au principe" selon lequel "les charges sont réparties entre les citoyens à proportion de leurs facultés". Le bouclier fiscal représente "une injustice" qu'"il importe de corriger".

"C'est une atteinte au modèle que la France attend, d'avoir des dirigeants qui exigent des efforts de leurs concitoyens et qui n'en font aucun eux-mêmes". "Les gouvernants auraient dû faire des efforts" vers davantage de "sobriété". "Je considère que le budget de l'Elysée aurait dû baisser en période de crise, et il a augmenté dans des proportions jamais connues auparavant".

Ouest-France :

"La première chose qu'on attend du G20, je crois que c'est possible, je crois qu'ils vont le faire (...), c'est qu'on éradique les paradis fiscaux". F. Bayrou a plaidé pour "une décision simple" : "que tout pays qui n'accepte pas la transparence en matière financière ou fiscale" voie ses entreprises "exclues des échanges avec les entreprises des pays démocratiques de la planète".

F. Bayrou a également défendu l'idée, suggérée cette semaine par la Chine, de "créer dans le monde une monnaie de réserve, ou de référence, qui soit une monnaie internationale et pas le dollar des Etats-Unis".

20 minutes :

José Manuel Barroso, "pour qui nous n'avions pas voté il y a cinq ans", «a été trop à la remorque des puissants gouvernants qui l'entouraient», et «son idéologie est trop ultra-libérale pour le monde dans lequel nous sommes entrés».

Il faut «combattre dans cette élection la connivence entre l'UMP et le PS».