Conseil Municipal hier soir : vote à l'unanimité de nouvelles études avec RFF sur le secteur du croissant ferré, "pour décision par le CA du STIF début 2012. La ville doit s’engager à réviser son PLU conformément au projet," si j'ai bien noté.

Il y avait eu un débat sérieux en 2007 sur le trajet de la tangentielle Nord, et les prises de position du MoDem Argenteuil à ce sujet sont ici.

Pour l'opposition UMP, Gilles Savry a estimé que "trois ans après, ce sont encore des études, et le temps ne joue pas pour nous. On n’a pas assez avancé. Vous parlez de concertation ? on n’a ni plan ni esquisse. On peut noter une volonté de densification… mais ce n’est pas à la SNCF ou RFF de dicter leur « loi urbaine » sur ce secteur. Le scénario proposé par M. Mothron (maire de l'époque, et toujours député UMP) proposait soit de faire passer les voies au Nord du croissant, soit de les enterrer jusqu’à la rue de Vauginard ; dans ce protocole (proposé au vote), ce serait seulement jusqu’à la rue de la Flache, on perd donc de la distance."

Evidemment, ce n'est pas tragique : cela permettrait, apparemment, de supprimer le passage à niveau de l'avenue de Verdun. Je comprends donc le vote à l'unanimité. Mais comment comprendre qu'on doive se contenter d'un "apparemment" sans avoir, trois ans après, le moindre plan ?

Cela rappelle la conception étrange de la démocratie participative que le Maire (partisan de Ségolène Royal) a énoncé à ce même Conseil, parlant du quartier Joliot-Curie :

« J’ai un principe : avant de faire de la concertation avec les habitants, faut déjà être sûr que le dossier soit bouclé. »

Et si par hasard, être démocrate, c'était exactement l'inverse ? Si pour boucler un dossier, fallait déjà être sûr qu'on a pris le point de vue des habitants ? Il faudrait pour cela des élus démocrates, amha.