Je tarde depuis des semaines à écrire un billet là-dessus. Il le faudrait fort long pour parler à tous : ceux qui trouvent incontestable et fondatrice la lutte des travailleurs du fer contre l'ultralibéralisme qui les prend pour boucs émissaires ; ceux qui respirent de voir enfin les pouvoirs publics s'attaquer aux privilèges, aussi ruineux qu'injustifiés, de la caste cheminote.
Je pourrais au passage sourire des "services minimum" qui avaient été établis et réétablis, et de la grandiloquence sur "l'entreprise SNCF" : sa nature de service public, en monopole naturel, actionnable par ses seuls salariés, saute aux yeux dès la première grève.
Alors j'irai juste au fait. C'est nous, citoyens, contribuables, qui sommes les décideurs concernant les transports publics, et les employeurs des cheminots.
La seule question qu'il nous soit utile de résoudre est : comment obtenir le meilleur service ? Le réseau le plus fiable, les trains les plus réguliers, le moins d'accidents, le tout, le moins cher possible ?
2-3 trucs qui s'appliquent sans doute bien à la SNCF, que je repique d'un article co-écrit en 2010 au sujet des entreprises (tout de même !) :
L’actif essentiel de très nombreuses entreprises est un « capital humain collectif ». Ce qui permet de produire efficacement, d’innover, de vendre, de s’adapter aux changements, c’est la vitalité du corps social qu’est l’entreprise ; sa capacité à mettre la bonne personne à la bonne place ; l’entente entre dirigeants, cadres, salariés ; la bonne communication avec les partenaires extérieurs, clients et fournisseurs ; la reconnaissance de l’entreprise et de sa marque par le public.
L’entreprise se mettrait en danger si elle prétendait traiter séparément sa dimension économique (qui serait mondialisée, offensive, sa vraie dimension au fond) de sa dimension sociale (qui serait à l’échelle nationale, défensive, presque une question de forme).
L’entreprise créative – de commerce, de service client, de R&D... — a besoin d’un engagement solidaire (…) sur le contenu (du) travail. Lequel engagement solidaire suppose :
- de partager un objectif commun ;
- de s'être entendus, par la négociation, sur la façon d'atteindre cet objectif, donc sur le travail lui-même (systèmes d’information, organisation, rémunérations, statut).
Si chacun est convaincu que l’autre veut lui aussi la prospérité de l’entreprise à long terme, on peut discuter ensemble de la façon d’y parvenir. Et déjà cette négociation vivante, entre personnes aux intérêts différents, créera ou renforcera le « capital humain collectif » de l’entreprise.
L’entreprise française a besoin, pour réussir durablement, que la communauté humaine y soit reconnue comme un actif, et un actif précieux.
Cela se dit en mots, cela se concrétise en organisation, en outils et méthodes de management. Les mots des dirigeants seront entendus et repris s’ils consistent, non pas en « communication sur » ce que fait l’entreprise au plan macro, mais en engagements concernant (chacun) à sa propre échelle de travail.
Trouver les mots sur lesquels on s’accordera, les mots qui raconteront une histoire d’avenir commun, c’est l’objet même du dialogue, de la négociation à ouvrir dans l’entreprise mondialisée.
Et plus spécifiquement sur les défis ou l'histoire d'avenir de la SNCF, cette note, un peu jargonneuse malheureusement, sur mon site professionnel (non commentable là-bas, désolé !).
extrait de retours de google images sur la requête 'cheminots statut usagers'
Un très joli billet cent pour cent novlangue...
Très jolis tweets aussi, mais très peu compatibles avec les dernières réformes éduc, z'ont tout cassé.
Cela tombe plutôt bien, FBayrou doit intervenir demain. ..
Ai déjà subi ces astuces chez l'héré, Auteuil etc..
Si vous pouviez être moins conformiste!
Merci. ⏳????
Comme on est mauvais juge de son propre travail ! je croyais faire avec ce billet, un pas de côté et apporter un point de vue utile sur le conflit frontal entre gouvernement et syndicats. Vous y avez lu de la novlangue conformiste. J'essaierai de faire mieux la prochaine fois !
@Fred,
Je savais que FB devait intervenir, et plus aucune envie de l'alimenter...
La réforme actuelle de la sncf est la même que celle qui a eu lieu pour le secteur aérien dans le courant des années 90.
Avec création en abondance de low-costs en filiales, comme par exemple: Lyon/Biarritz à 600€ environ...?
Voyez ? Sans parler de City-jet, sous contrat britannique et d' autres irlandais.
Voulais savoir ce que Bayrou avait dans ses tripes...
Là, je sais.
Bien à vous.
Pas anodin du tout que l'aérien soit aussi en grève tous secteurs d'activité confondus, main dans la main.
Et voui Fred, les fumistes bi-scale de Christian Blanc...
Près de trente ans déjà mais toujours d'actualité semble-t-il...
Plus que consternant !
Je ne sais pas si l'article de Frédéric est de la novlangue, en tout cas pas au sens de celle de "1984" de George Orwell.
L'attention aux aspects humain, et au collectif, est à rapprocher de la pensée de Paul Ricoeur, ce philosophe qui s'intéressait au vivre-ensemble , ce qui paradoxalement tranchait avec les oppositions idéologiques qui ont plombé les débats français, pratiquement de 1919 à 1989.
En 2007, Françoise Pierson analysait la loi sur le dialogue social de 2004 comme une application du principe de réciprocité proposé par Paul Ricoeur.
https://www.cairn.info/revue-franca...
Bien sûr, Paul Ricoeur est ce philosophe qu'à connu le jeune Emmanuel Macron, mais sa pensée est-elle à l'ouvre dans la politique sociale du gouvernement? ou s'agit-il de récupération?
C'est difficile de le dire. Le gouvernement a choisi une approche par petits pas - notamment ne pas remettre en cause le statut de la SNCF pour ceux qui en bénéficient actuellement- afin d'éviter les oppositions trop frontales. Finalement ils rencontrent une opposition généralisée, mais incohérente: de la part des syndicats, de la gauche, mais aussi de la droite et du FN pour d'autres raisons souvent absurdes. La réaction de Martine, mais aussi les mésaventures de L.Wauquiez ou de JL Mélenchon (par exemple) montrent l'ancrage de la culture de critique dans le débat français.
Alors oui, il faudrait une négociation constructive et respectueuse. Soucieuse à la fois du défi des années futures et de l'identité des personnels de la SNCF. Comprenant aussi que l'ouverture à la concurrence ferroviaire n'est pas un but en soi, mais que la rationalisation est nécessaire pour éviter la fuite de la clientèle vers d'autres moyens de transports moins chers et aussi moins écologiques, et simplement pour permettre aux Français modestes ou à revenus moyens d'avoir encore la possibilité financière de prendre le train.
C'est mal engagé: les salariés, défendant leurs avantages acquis, cherchent selon une stratégie rodée depuis plusieurs décennies à bloquer toute évolution. Mais on comprend bien qu'ils ont peur de tout perdre. Le gouvernement ne dit pas clairement ce qu'il propose aux employés embauchés hors statut (ce qui est déjà le cas des salariés de la SNCF embauchés après l'age de 30 ans, créant un apartheid de fait très bizarre et pourtant accepté depuis longtemps).
Il est nécessaire de discuter le plus tôt possible d'une convention collective du ferroviaire, s'adressant aux salariés de la SNCF, à ses concurrents mais aussi à ses fournisseurs et concessionnaires, et tenant notamment compte des conditions de travail pour tous les personnels roulants, ou travaillant sur les voies.
Voir un reportage assez optimiste sur la réforme des chemins de fer suisse, peut-être transposable aux régions françaises les plus denses:
https://france3-regions.francetvinf...
Mais il faut aussi dire que le niveau de vie suisse et l'acceptation d'horaires de travail importants aident beaucoup.
@xs,
Je suis au regret de devoir vous dire, que les termes de la réforme Sncf sont identiques à ceux qui ont été appliqués à Air France dont les salariés tous secteurs confondus sont eux aussi en grève...
@xs,
Savez vous combien coûte un aller simple entre Biarritz et Lyon sur la low-cost filiale d'AF Hop ? Un peu plus de 600€, idem entre Pau et Paris.
Desserte entre Mrs et biq inexistantes l'hiver dorénavant etc
Expliquez moi donc, en quoi les réformes ayant eu lieu ont elles aidé les usagers ?
@XS #6 d'accord avec tout ça : "la rationalisation est nécessaire pour éviter la fuite de la clientèle vers d'autres moyens de transports moins chers et aussi moins écologiques, et simplement pour permettre aux Français modestes ou à revenus moyens d'avoir encore la possibilité financière de prendre le train.
C'est mal engagé: les salariés, défendant leurs avantages acquis, cherchent selon une stratégie rodée depuis plusieurs décennies à bloquer toute évolution. Mais on comprend bien qu'ils ont peur de tout perdre. Le gouvernement ne dit pas clairement ce qu'il propose aux employés embauchés hors statut (ce qui est déjà le cas des salariés de la SNCF embauchés après l'age de 30 ans, créant un apartheid de fait très bizarre et pourtant accepté depuis longtemps)."
Je crois bien que la SNCF est face à un changement de sa raison d'être, de à quoi elle sert, changement qu'elle n'a pas connu depuis sa création.
(Et pour le coup, ça n'a rien à voir avec un changement de statut juridique de l'entreprise, ou des cheminots, ou du marché des transports. C'est de physique qu'il s'agit : de routes, de covoiturage et de voiture autonome, de dizaines de milliers d'avions en vol, de densité d'activités dans les métropoles, etc. C'est l'objet du papier sur mon site professionnel.
C'est à cela qu'il faudrait préparer les salariés. Je n'en vois pas le début de l'aurore.
@Fred,
Tout à fait, exactement ce dont il s'agit.
Casse de l'identité initiale de l'entreprise quand service public à l'origine et créer du lien dans le maillage des territoires.
C'est excessivement violent!
Ensuite, dire aux anciens qu'ils ne seront pas touchés, drôle d'ambiance au travail... Et puis hypocrite, suite à l'augmentation de la csg... Car, la mémoire de l'entreprise va être poussée dehors et risque fort de grossir le déficit de la caisse chômage.
Je trouve donc ce pataquès qui dresse les soit disant privilégiés, car leurs privilèges ont été du à contrepartie salariale autrefois, absolument injuste et perturbant pour les salariés qui y travaillent depuis des années, une casse identitaire.
Oups, caisses chômage et retraite.
@xs,
Je comprends très bien la colère des roulants et sol, quand on cherche à casser leur convention collective, statut, et salaire pour les entrants (qui risquent fort de dormir dans leurs voitures, comme cela fut le cas pour l'aérien en ai été témoin )
surtout quand l'état actionnaire majoritaire leur a imposé la reprise du réseau ferré de France entre 2014/2015, qui c'était qui à Bercy à l'époque ?
La comparaison avec l'aérien est un peu anachronique, mais peut mener à une saine réflexion.
Les salariés d'Air France ont accepté des réformes dès 1993-94 (il y a 25 ans), ayant réalisé que la compagnie qui opérait des vols internationaux était de facto soumise à la concurrence. A l'époque les vols nationaux (court-courrier) étaient assurés par Air Inter, qui ne sera fusionnée que plus tard. Air Inter a ensuite balayé la concurrence (Air Liberté, Corsair, AOM) en bénéficiant d'une aide de la DGAC pour garder des "slots" favorables.
Les compagnies anglo-saxonnes comme Ryanair et Easyjet ont ensuite posé beaucoup plus de problèmes, parfois en infraction du droit social et fiscal. L'Etat français, parfois opposé au Royaume-Uni et à l'Irlande, ont mis des années à y mettre bon ordre. Air France a créé des filiales, mais pour Hop il s'agit en fait d'une fusion de Britair et de Regional dans lesquelles les conditions des salariés étaient moins avantageuses qu'avant le rachat par Air France. Le prix des vols sur ces lignes régionales est souvent la conséquence du type avion, limité par la taille de la piste ou par la demande du client. Par exemple, un CRJ-1000 de 100 places, dans le cas des vols sur Pau et Biarritz que vous citez. (voir en temps réel ici: https://fr.flightaware.com/live/air... )
Quelles leçons cela peut nous donner dans le cas de la grève SNCF?
D'abord le transport est ouvert. Aucun mode de transport ne peut se prévaloir d'un monopole. Pour un Pau-Lyon, le vol direct peut s'adresser à des voyageurs aisés; pour les gens normaux, il faut des solutions alternatives. Par contre, sur des trajets à forte demande (ex: Bordeaux-Londres ou Bordeaux-Madrid) la concurrence existe entre tous types de concurrents et avec des tarifs compétitifs.
Ensuite, il faut définir des conditions sociales au dessus des entreprises et compagnies de transport. Les lois du travail permettant un accord par entreprise de manière dérogatoire aux conventions collectives sont dangereuses (sauf exception motivée par un besoin précis).
Dans le cas de la SNCF, l'"ambiance de travail" dont vous parlez existe déjà . Les salariés de la SNCF entrés après 30 ans n'ont pas le droit au statut, leur expérience professionnelle antérieure n'est pas reconnue ou comptabilisée. Certains services tertiaires de la SNCF emploient des sous-traitants externes, qui n'ont pas le droit au statut, et dont les évolutions professionnelles sont souvent bloquées. Les roulants effectuant le service à bord (équivalent des PNC aériens) sont en fait depuis les années 1980 des salariés de sociétés concessionnaires (notamment Wagons-Lits), mais n'ont pas le droit au statut des cheminots SNCF.
Il faudrait donc des négociations plus globales, intégrant des conventions collectives s'appliquant à tout le secteur ferroviaire, y compris bien sûr les nouvelles compagnies qui pourraient être créées ou les compagnies étrangères opérant en France (voir notamment nos amis suisses:
https://www.boursorama.com/actualit...
https://www.letemps.ch/suisse/bened...
)
Un point d'ancrage: la majorité du personnel SNCF, mais aussi des sous-traitants, ont une culture et un attachement au ferroviaire profond (et en fait qui existe dans toutes les compagnies européennes). La diversification des modes de transport proposé par G.Pepy et ses commerciaux en revanche ne doit pas être une priorité en soi. L'offre multi-modale, avec au centre le ferroviaire, doit être une priorité.
Il s'agit en fait de faire sortir le secteur ferroviaire d'un système souvent féodal et sclérosé. Sinon il disparaitra.
@XS,
Anachronique, si vous voulez, cependant l'aérien fut ouvert et préparé à la concurrence à cette époque là.
Et beaucoup de similitudes dans la conduite tenue.
Sinon, xs pas très joli d'essayer de réécrire certaines histoires, en 93 grève très dure chez AF qui a conduit au remplacement de son pdg, un certain Attali par un certain Christian Blanc aux méhodes brutales, chantage disant que l'europe n'accepterait pas aide de l'Etat etc... Quand du blabla.
Le personnel de l'époque eut l'occasion de passer par les affres d'un référendum interne dont le choix proposé était souhaitez voir mourir votre société : oui ou non.
Il a récidivé quelques années plus tard avec nouveau référendum en mettant en balance son poste, ainsi qu' il quitta cet société cigare aux lèvres certainement.
Ps: ouverture à la concurrence du rail aussi à cette date "ana- chronique" dans de nombreux pays de l' Europe...
Bonne nuit
Je vous invite à lire le commentaire sur le billet suivant que nous avions publié
http://engagespourargenteuil.fr/pos...
La concurrence est bientôt là, nous avons signé.
Si la SNCF veut être compétitive et gagner des parts de marché, elle doit se réformer.
Quant au statut des cheminots, il faut avouer qu'il est d'un "autre temps"
Hier soir, Emmanuel Macron s'est engagé à ce que l’État reprenne la dette de la SNCF à partir de 2020.
C'est normal, c'est une dette d’État.
Maintenant reste à savoir pour combien ?
@ XS
Bien sur qu'il faut une convention collective des salariés du ferroviaire.
Le statut aurait du être supprimé qu'après un accord avec les syndicats sur le contenu de cette convention collective.
Quant aux partis politiques qui s'opposent à cette réforme, c'est du clientélisme....
@Bernard,
Entre 1993 et 94, ont eu lieu des réformes quand aux transports pour poursuivre la construction européenne.
Ainsi à partir de cette date la plupart des états européens avaient anticipé.
Entre 2014 et 2015, Bercy a décidé pour des raisons d'optimisation comptable et fiscale , dirons nous face aux exigences soit disant européennes, quand les dirigeants seuls décideurs et suite à moultes contrat non tenus de notre pays dès la création de l'euro
Donc Bercy à cette date et donc notre président actuel a décidé à cette époque de regrouper le rfdefrance à la sncf tout en libéralisant les bus.
Même manœuvre en 1993, face à l'aérien en le confrontant au tgv.
Je trouve ces manipulations très malhonnêtes.
De plus, le rail français a été concu en étoile autour de Paris pas le cas de la rfa et rda.
@Fred,
Dslée mais... Pas convaincue par la prestation d'hier... M'enfin bon bref.
@Martine #15
Sinon, assez "wauquieziste" de dire que mon post précédent "n'est pas très joli". Vous pourriez aller écrire sur le blog de L.Wauquiez, puisque la critique systématique est un mode de fonctionnement qu'il apprécie beaucoup.
Réécrire l'histoire de AF à partir de 1993? En fait,les journalistes de l'époque l'ont fait dans un sens qui correspond à ce que j'écris.
https://lexpansion.lexpress.fr/actu...
https://lexpansion.lexpress.fr/actu...
A part l'Humanité, forte d'une dialectique souvent soviétique
Il se trouve que j'étais chez Air France en 1995 et 1996, informaticien externe mais par un hasard compliqué sur une fonction franchement critique. Les cadres AF avec qui je travaillais étaient très inquiets pour la compagnie et pour leur travail. Ils estimaient plutôt qu'une disparation de AF était possible et qu'une reprise partielle par LH serait le moindre des mots, et étaient plutôt reconnaissant à C.Blanc de faire bouger AF, d'ailleurs sans trop de brutalité. 20 ans plus tard AF est une compagnie qui a réussi sa fusion avec KLM, qui est une référence en Europe, alors que tant d'autres: Sabena, Swissair, Air Liberté ont disparu. Les navigants (PNC) que j'ai rencontrés étaient assez divisés, mais les syndicats les plus constructifs (CFDT) étaient conscients qu'il fallait que leurs conditions de travail soient comparables à celles des meilleurs de leurs collègues européens: LH, SAS, KLM (et moins BA). Globalement, ils ont assumé le fait d'être en première ligne sur le Plan Blanc et sur la mise en place du Hub de CDG. Les pilotes (PNT) ont toujours eu à cette époque des conditions royales. D'ailleurs, C.Blanc était moins bien payé que les CDB 747.
(sur le détail de l'article de l'Expansion, il est sans doute un peu trop laudateur, mais le cloisonnement de l'entreprise était une franche réalité, y compris chez les informaticiens. Le sociologue F.Dupuy n'est d'ailleurs pas un héraut de l'ultra-libéralisme. De mon côté, je n'ai pas vu ces sociologues, mais des consultants KPMG parfois insignifiants ou dangereux, mais c'est encore un autre sujte)
Donc, on peut reprocher à C.Blanc d'avoir souvent dramatisé, mais en fait, la situation était franchement dramatique. Mais le personnel de AF des années 1990-2000 a globalement capté le message et agi de manière responsable.
Pour revenir au ferroviaire, nous sommes dans une autre époque, et le personnel de la SNCF, du moins pour les roulants, sont moins conscients de la concurrence (surtout multi-modale plutôt que les compagnies étrangère). Je connais aussi assez bien le sujet, travaillant souvent (cette semaine encore) avec des sous-traitants SNCF qui ne bénéficient pas de leurs avantages. (et moi, encore moins). J'estime en tout cas que je suis qualifié pour "écrire l'histoire" sur le sujet, contraintes de confidentialité incluses.
La méthode prise par le gouvernement aurait pu marcher, mais bloque. C'est logique, on joue "les Horaces contre les Curiaces", mais sans faire réellement d'opération transparence.
@XS,
Vous m'amusez.
Vous n'avez strictement rien à m'apprendre sur certains thèmes, a fortiori celui-ci.
Donc, vous m'expliquez que vous intervenant externe en informatique dans ces années là, aviez contact avec l'ensemble des catégories professionnelles.
Que dire... Si ce n'est que d'humour, il fallait oser, n'est-ce-pas ?
@ Martine 17
Des malhonnêtetés, vous dites ?
Oui la malhonnêteté des précédents gouvernements qui ne voulant pas affronter les syndicats de la SNCF, ont préféré "planquer" la dette de celle-ci à Réseau Ferré de France
Tout le monde savait mais on gardait le statut quo.
Maintenant la SNCF est au pied du mur.
En revanche, pourquoi vouloir comparer le réseau français à l'allemand ?
Si nous avons 6 gares à Paris (+ celle de d'Orsay plus en fonction) c'est historique.
Chaque province française était et est toujours reliée à une gare parisienne.
De plus je ne suis pas certain que des lignes LGV provinces / provinces soient rentables par exemple Bordeaux, Toulouse, Montpellier
Il faut plutôt améliorer le réseau des TER et leur ponctualité.
@Bernard,
Ouaip, gouvernements précédents... Quand pourtant notre président actuel était en responsabilité.
Je sais bien qu'il préférerait qu'on oublie, mais moi je trouve plus honnête d'assumer.
Pour quelle raison ai-je parlé du réseau allemand ? Tout simplement suite aux annonces du gouvernement.
Le réseau rail a été conçu différemment dans ces deux pays.
Il existe une excellente revue que Fred doit connaître, très pédagogique.
Bonne soirée, Amicalement
Oups d'assumer ses actes d'un passé très récent et en complète continuité de ses actions présentes.
@ Martine : les attaques personnelles sont contraires aux règles des commentaires sur ce blog (qu'elles visent d'autres commentateurs/trices, ou des personnes extérieures, personnalités incluses) : dernier avertissement.
Merci aux autres commentateurs de ne pas tenir compte, pour cette dernière fois, de ces attaques.
Quelles attaques personnelles ?
J'évoquais le passage de M. Macron dans le quinquennat précédent...
Les bus etc... Sa" touch" quoi, rien de personnel du tout, mais un historique de son faire passé qui a des répercussions today.
Dslée Fred, je n'aiderai plus sur le web, me le suis promis il y a longtemps suite à l'épisode abeille.
Salut
Aucune calinothérapie le MoDem ou ces cendres dispersées n'a à attendre de moi.
En toute franchise, toujours pas compris, le pourquoi de votre présence chez résistons.
Faut avouer que les ex-Modem n'ont pas été au top en termes de gestion de campagne... Ai reçu plein de doléances!
Enfin bon bref
Ensuite Fred, vous savez fort bien que sur le volet aérien, je sais bien davantage que (---édité ---).
Il m'a bien fait rire et l'en remercie, bon pour la santé paraît-il.
(NdB 28 juin 2018 : je découvre, avec 2 mois de retard, ce commentaire qui ignore le "dernier avertissement" figurant juste avant… Donc, avec 2 mois de retard, j'exclus l'auteur de ce commentaire de la publication sur ce blog).
Sinon Fred, mon soleil de ce jour n'était pas votre com, mais l'intervention du jour de V C sur chaîne tv, complètement dans mon axe pour lutte contre les extrêmes.
Rassurez vous pas chez vous qu'elle a pioché mais chez l'héré et son réseau canard favori. Voyez, bloquer mes coms ne servait à rien, de plus j'assume complètement ma part de responsabilité et je sais que j'ai raison dans cette analyse.
Quel dommage qu'il n'y ait pas eu couple Jean L et VC lors de certaines régionales...
Sur ce je retourne dormir.
Voyez Fred, suite aux derniers coups bas que Jean a reçu... N'ai aucunement envie d'être coopérative.
Donc, j'explique et décortique certains cheminements et process.
Ai toujours détesté les: foutages de gueule.
Bonne soirée
Voilà, pour Air France c'est acté, l'issue était prévisible.
@XS,nan pas 50% voire davantage de pnt... Loin de là!
@Fred, vraiment lasse des remontrances injustifiées.
Salut
@Fred,
Dslée ras le bol de lire des anneries sur le web....
APB date de 2009: obligatoire et dix choix.
Parcours sup, plus récent vingt choix à renseigner.
Avant 2009, système à l'ancienne où les élèves de terminale devaient postuler pour établissements spécialisés en février sous réserve d'obtention de leur bac.
Pour la fac, premier arrivé, donc motivé premier servi.
Jegoun, arrête de raconter nawak.
Et l'héré itou.
Dslée Fred, de vous embarasser parfois, mais là, la coupe était pleine, surtout après les propos d'un bras droit de doyen.
Les propos étaient : "je ne parle pas aux 'élèves' ai mieux à faire.
Ai été très choquée par de tels propos émanant du corps enseignant.
Car, quand enseignant ne serait-ce que pour transmettre son savoir, il y a dialogue obligatoirement sinon...
Ensuite, quand cela émane d'une fac se voulant concurrencer Oxford, ben... Il y a encore beaucoup de travail à faire sur soi.
Pasque aux US, les enseignants dispensent beaucoup hors amphi et dialoguent avec leurs étudiants et non plus élèves.
Ne suis personne, cependant informée de comment cela se pratique ailleurs.
Sur le sujet du billet (réforme de la SNCF), une discussion entre membres d'EpA : http://engagespourargenteuil.fr/pos...