Mes chers concitoyens,

L'élection présidentielle, c'est un moment clé, c'est un moment formidable en réalité, parce que c'est celui où un peuple tout entier décide du chemin qu'il va suivre.

Ce peuple, c'est vous.

Et je suis venu vous dire une chose très simple : nous les citoyens français, nous le peuple français, nous avons les moyens de nous en sortir. Nous pouvons nous en sortir.

Il faut concentrer nos efforts, tous les efforts de la Nation, tous les efforts du pays, sur des priorités soigneusement choisies.

Je vous propose d'abord de recréer des emplois. Des emplois pour les jeunes qui en manquent tant, pour les adultes qui ont charge de famille… Retrouver de l'emploi c'est choisir un mot d'ordre, c'est : produire chez nous, produire en France, et consommer français pour soutenir la production du pays.

Deuxième priorité, nous devons désendetter la France. Personne n'en parle dans cette campagne électorale, et cependant, le surendettement d'un pays est aussi grave que le surendettement d'une famille. Alors bien sûr il y aura des économies à faire, mais il y a tant de gaspillage tant de mauvaise organisation, que ces économies, nous pourrons les trouver sans porter atteinte aux services qu'on doit rendre aux Français et à leurs familles.

Troisième choix : nous devons retrouver l'Éducation Nationale qui faisait la fierté de notre pays. Alors bien sûr il y a beaucoup de décisions, il y a beaucoup de réformes à faire, mais j'en propose une que tout le monde comprendra : tous les enfants, quel que soit leur milieu d'origine, que tous ces enfants maîtrisent la lecture, l'écriture, le calcul et même l'amour de la langue française ; alors nous leur offrirons la clé de toutes les réussites ultérieures.

Et puis, quatrième impératif : sans confiance, il n'y a pas de redressement. La confiance, ça passe par l'établissement de règles nouvelles et simples, qui sont celles de tous les grands pays du monde, et que nous avons perdues de vue il y a longtemps : il y a des décisions très simples, il faut qu'on mette un terme au cumul des mandats, il faut que les parlementaires soient désormais présents à l'Assemblée Nationale et votent en personne, et que les votes soient publics ; il faut qu'on reconnaisse le vote blanc.

Ces 4 priorités — produire et consommer en France, désendetter le pays, retrouver la meilleure éducation du monde, et moraliser la vie publique pour que nous en soyons fiers — c'est le chemin du redressement que notre pays attend, et c'est le seul moyen de lui rendre ce mot qui lui manque depuis si longtemps : le mot espoir.

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