Argenteuil : 73% de participation (contre 81% en 2007), 2% de blancs et nuls :
François HOLLANDE : 38,3%
Nicolas SARKOZY : 18,9%
Jean-Luc MÉLENCHON : 16,5% (le PCF réussit son revival jusque chez nous où la municipalité PS l'avait marginalisé)
Marine LE PEN : 14,8% (voilà le vote le Pen bien plus bas dans notre "banlieue difficile" qu'ailleurs)
François BAYROU : 6,4% (2478 voix, un peu moins du double de celles du MoDem aux législatives ou municipales)
Eva JOLY : 1,8%
Nicolas DUPONT-AIGNAN : 1,4%
Philippe POUTOU : 1% (petit score alors que la LCR/NPA a un leader local connu, mais je ne l'ai pas vu de la campagne)
Nathalie ARTHAUD : 0,6% (dur aussi pour les deux conseillers municipaux LO membres de la majorité de gauche)
Jacques CHEMINADE : 0,2%
L'écart entre les résultats argenteuillais de F. Bayrou, et les suffrages qu'il obtient au plan national, est plus fort qu'en 2007.
Grosse déception donc, ces résultats illustrant bien le propos d'un de mes camarades militants : "plus on fait campagne, moins on a de voix !"
La gauche apparaît nettement majoritaire, bien aidée par l'abstention. Les résultats sont tout à fait similaires à Bezons, où l'on a tout de même plus voté.
Bon, mais comme je disais tantôt…
Courage et en avant amis du Modem : je pense qu'il faut tourner la page Bayrou et reconstruire avec lui, mais sans lui à sa tête, un centre fort, comme lui-même l'a proposé. Il vous faut 20 députés pour exister !
, pour construire la France et pas la carrière d'un homme qui appartient au passé (c'est juste la réalité), et aussi simplement pour secouer les milieux politiques de notre beau pays qui n'a pas les politiques qu'il mérite.
Je vous encourage donc à changer de chef pour récolter de nouveaux adhérents/militants !
@ jbl : l'existence ne dépend pas du nombre de députés, comme nous l'avons prouvé depuis 2007. L'efficacité politique demande que, comme toujours dans l'histoire de France (sauf de 81 à 86 et depuis 2002), le Parlement soit pluraliste, sans majorité absolue. Mais ça, 20 députés n'y suffiraient pas.
En revanche, l'existence comme parti dépend presque entièrement du nombre de suffrages obtenus aux législatives (clé du financement public). Alors si tu nous trouves un nouveau chef assez populaire pour nous assurer 7-8% aux législatives dans 6 semaines, passe-moi un mail
@ FredericLN : le Modem n'a cessé de dire pendant la campagne qu'il ne manquait pas de ressources dans la vue de la composition d'un futur gouvernement et Bayrou n'était pas spécialement charismatique quand il s'est séparé de l'UMP. Deux raisons pour le Modem de lancer quelqu'un de nouveau. Je ne doute pas qu'il y ait au moins un gars charismatique dans les milliers d'adhérents au Modem, à commencer par Yann Wehrling si tu veux un exemple.
Pour les 20 députés, je ne suis pas d'accord avec toi : je pense que ça a au contraire nuit gravement au Modem durant les 5 ans écoulés (j'y pense en faisant le bilan des 5 années écoulées et je n'y pensais pas il y a 5 ans à l'écoute des résultats des élections.) Je crois tout d'abord que c'est un problème matériel : frais supplémentaires pour un parti qui n'a pas de groupe parlementaire (et quand on s'use sur le matériel, on ne s'use pas à ce qui est important), il me semble aussi que cela a des conséquences dans les temps de paroles dans les médias (?), et surtout, cela jette un discrédit sur un parti, alors considéré comme "petit" parti et pas comme un parti de potentiel gouvernement (et de fait, cela réduit le nombre des gens expérimentés aux rouages douteux du monde politique.)
@ jbl : étant candidat à l'investiture aux législatives, je ne dirai certainement pas de mal des députés, et certainement un parlementaire courageux peut se faire entendre et changer le monde en un peu mieux, comme l'ont montré Yves Bur, Anne-Marie Payet ou René Dosière.
Ceci dit, sur quel point nos 29 ou 30 députés de 2002-2007 ont-ils réussi ? Face à une majorité absolue, on ne peut pas récolter grand chose d'autre que des ricanements. Depuis 2002, nos rares succès ont été obtenus en allant devant la justice (retrait du fichier Edvige) ou en mobilisant l'opinion (renonciation de Jean Sarkozy à la présidence de l'EPAD… dont a alors hérité la maire de Puteaux et ancienne suppléante de Nicolas Sarkozy !).