C’est d’un pas léger
Qu’il grimpe, le long du sentier,
Celui qui n’est plus.

Hier soir en faisant mon footing autour de la Confluence, à Lyon, j’ai partagé mon héritage, trois mauvais haïku pour mes quatre filles. Celui-ci est évidemment pour L., qui a découvert le rire à l’adolescence, celui-là pour P. sur le chemin du lycée, le plus ancien pour R. qui découvre les voyages.

Il en manquait un, le voici, pour W., celle qui tend la main.

C’est d’un pas léger
Qu’il grimpe, le long du sentier,
Celui qui n’est plus.