Quatrième billet de la semaine sur "le projet" (1, 2, 3[1]) ! Ne nous lassons pas !

En fait j'ai juste 5 minutes, alors faisons simple.

Je crois qu'un projet d'avenir ça urge, passque c'est grave (je suis d'accord avec Forest Ent sur le c'est grave, mais lui ne semble pas croire un projet possible).

Alors le lecteur, l'ami, disent : ben alors quel projet ?

Passque si on dit que c'est si grave mais que finalement, on n'y peut rien, autant oublier, autant aller se coucher.

Ça sert à rien de crier au loup si on n'a pas de fusil. Ça sert à rien de crier Iceberg ! si...

Si quoi ?

Peut-être y avait il sur le Titanic un officier marinier qui passait son temps à essayer de convaincre le Capitaine, ou ses collègues, ou les passagers, que tous ces glaçons autour c'était grave, que le gros iceberg ce serait la catastrophe.

Alors on lui aurait répondu : mais, jeune homme, ou vieil homme, que proposez-vous d'autre ? on a un superbateau supermoderne qu'on est tout juste en train de roder, il est peut-être dans les glaçons mais au moins il avance, vous proposez quoi pour faire encore mieux ?

Et le type répond : si on redescendait au Sud, sur la route habituelle ? on irait peut-être un peu moins vite, mais on coulerait aussi beaucoup moins vite.

Et les autres : pfff ! conservateur ! il a pas de projet ! il est complètement sans imagination. Il sonne le tocsin ? Par pur opportunisme. Juste pour se faire mousser sans avoir à apporter rien d'original. Il crie pour faire le malin. Par anti-capitanisme primaire.

Notes

[1] sur FIP à 12h50 après le bulletin d'infos, une chanson pop un peu vieux son, One Two Three, un peu criarde, une voix pointue, enfantine ... Bye bye, global Peter not so Pan...