Dans les prochains jours ce billet sera transféré sur le blog d'Engagés pour Argenteuil, et complété au passage. Je reproduirai là-bas les commentaires enregistrés ici, sauf objection des auteurs.

3. Motion de l'AMF pour alerter le gouvernement sur la baisse des recettes des collectivités : la majorité vote pour, l'opposition ne prend pas part au vote. Philippe Doucet explique qu'il s'agit d'une manoeuvre partisane. Pour ma part je suis partisan d'économies importantes dans les collectivités, et de plus d'égalité fiscale (fût-ce aux dépens des communes les plus riches) ; cependant je pourrais approuver le texte de la motion, pris mot à mot ; je rejoins donc la décision du groupe.

4. Affectation de crédits en dépenses imprévues : il s'agit de renoncer à une petite subvention qui, paraît-il, demandait bien plus de travail qu'il ne rapportait. Unanimité.

5 et 6. Clôture de budgets annexes de l'ex-Grand Projet Urbain, sans écritures depuis 2004 : unanimité.

__7.

8. Constat d'extinction de créances suite à des procédures de rétablissement personnel (faillite civile) : unanimité.

9. Règlement intérieur : de nombreuses dispositions sont améliorées par rapport au règlement précédent ; cependant, restreindre en nombre de minutes le temps de parole, et interdire la parole aux conseillers si leur groupe a un orateur, sont selon moi des dispositions illégales. J'avais donc proposé une rédaction dans les termes suivants (amendement que le groupe a repris amplifié et précisé) :

La loi consacre le droit à la parole attaché à la fonction de conseiller municipal. La jurisprudence des tribunaux administratifs, notamment le jugement du 30 décembre 2010 de la Cour Administrative de Versailles (s’appuyant sur l’arrêt du Conseil d’État, Tête contre commune de Caluire-et-Cuire, du 22 mai 1987) condamne les restrictions à ce droit. Le Tribunal Administratif de Versailles, par jugement du 24 septembre 2009, a annulé l’article du règlement intérieur de la commune de Levallois-Perret, qui limitait le temps de parole. Il convient donc de supprimer du règlement intérieur, toute disposition chiffrée sur le temps de parole, et d’appuyer les articles correspondants sur les seules considérations de police de l’assemblée.

La majorité estime que d'autres décisions de justice lui permettent ces restrictions, et a donc laissé sa rédaction inchangée. La considérant cependant illégale, je prévois de ne pas prendre part au vote.

 

L'opposition demande une suspension de séance pour consulter le texte du règlement proposé, qui vient de lui être remis. À l'extérieur de la Mairie, le groupe est suivi, bousculé, menacé par des partisans du Maire. Le groupe décide alors de quitter le Conseil, estimant, triste expérience à l'appui, que sa sécurité n'est plus assurée.