Je viens de lire ces dernières semaines un livre qui m'avait été prêté pour cela il y a une douzaine d'années (merci D. ! une occasion de vous appeler pour les voeux et pour vous rendre le livre). "Les yeux de ma chèvre", d'Eric de Rosny. J'avais rencontré l'auteur vers novembre 1987, il m'avait fait forte impression dans sa façon de gérer une discussion qui, de mon fait, s'envenimait.

Pour donner envie de lire, sans attendre douze ans, ce livre qui en a trente-et-un, je ne peux faire mieux que de vous en livrer un passage, p. 190 :

J'apprends par bribes comment s'est déclarée la maladie de Bruno (…) à partie des seules indications données (…) : sa gorge est irritée, il a une grosse fièvre le soir, le sentiment d'une grande fatigue, un tremblement qui le prend de la tête aux pieds, des douleurs dans la moitié gauche de la tête, des picotements aux yeux. Le tout est évidemment accompagné, la nuit, de cauchemars : on vient l'arrêter, sans qu'il lui soit possible de reconnaître le visage de ses agresseurs. En un mot, c'est la sorcellerie de l'Ekong.

Le livre a trente-et-un ans, mais je lisais il y a quelques jours un article de presse qui en démontre l'actualité.

Il me reste à lire la suite : "La nuit, les yeux ouverts".