Dans l'iconomie, la société mondiale, nos pays sont en concurrence — coopérateurs, et en même temps compétiteurs. Malheur à celui qui n'aurait rien de spécial à apporter, celui dont on pourrait se passer. Son crédit tombera, ses travailleurs devront s'expatrier, et s'ils ne le financent pas, il ira à la faillite.
Y a-t-il un autre pays que la France, que des parents d'Europe et du monde entier choisissent, depuis des siècles, pour prénommer leurs enfants ?
Et voilà qu'un Italo-Argentin prénommé Georges-Marie, affecté à Rome comme lointain successeur d'Innocent III, préfère François à Pie, Jean, Paul et Benoît.
Ce n'est pas encore une création nette d'emplois, et la marque François n'est pas déposée. Mais ça va dans le bon sens !
Bien vu l'artiste.
Euh... ce n'est pas moi qui vais te contredire :
Etant enfant, je n'aimais pas du tout mon prénom mais me suis réconciliée avec lui le jour où... je suis partie à l'étranger ! Car hors de notre pays effectivement il est tout à fait emblématique.
Autre anecdote : ma mère m'avait choisi un autre saint patron que la Ste Françoise ; ce qui fait que ma famille me fêtait le 4 octobre, pour la St François d'Assise justement, tandis que mes amis le 9 mars.
Impossible donc de me plaindre du choix de ce pape !