Bravo à JF le démocrate, qui a réussi à anticiper la candidature de Rémy Daillet-Wiedemann à la présidence du MoDem !

En commentaire à son billet, j'estimais :

C'est assez drôle que la question (de qui présidera demain le MoDem) soit posée maintenant, alors que les 4 événements sur lesquels le nom du Président de notre parti avait une influence, sont passés : les législatives, les municipales, les européennes et les régionales.

Il n'y a pas d'autre investiture à accorder par le niveau national (Conseil national, préparé par l'exécutif) avant ... la présidentielle.

La question qui se pose pour les deux ans à venir, pour le MoDem au niveau national, n'est pas d'abord une question d'organigramme, mais de mission : à quoi sert-il ? que fait-il, que doit-il "produire" ? L'organigramme peut (ou non) servir la mission, bien sûr ; mais débattre de "qui doit avoir quel poste" ne prend sens qu'au regard de ce qui est attendu du titulaire du poste.


Facile à dire, non ? JF le démocrate répond en invitant à ... y réfléchir. Voici donc ma contribution ;-)

1) Préparer les cantonales. Les investitures sont de la responsabilité des instances départementales. Il nous faut de bons candidats. Et il faut leur permettre de travailler efficacement - en porte-à-porte, dans les médias, sur les sujets départementaux, locaux et nationaux - sans moyens financiers. Donc une très bonne organisation et une très bonne structure de formation, pour que chaque minute de militantisme porte au maximum.

2) Préparer les présidentielles. Monter une organisation de campagne. Trouver les voies et moyens de rassembler tous ceux, de l'intelligentsia au quart-monde, qui espèrent autre chose que le naufrage de l'Etat et l'explosion de la mondialisation financière. Autre chose que ce que nous ont vendu depuis 30 ans la gauche et la droite. Les gens qui croient à des choses comme le bon sens, la responsabilité, la prise d'initiative, la lucidité, la solidarité. Il doit bien y en avoir. Seuls, chacun d'eux est impuissant à changer le cours de choses.

3) Préparer les législatives. C'est la suite des deux précédents. Avec des candidats bien préparés aux cantonales, et les succès qu'ils pourront obtenir, et une bonne campagne nationale pour remettre le pays dans le sens de la marche, les législatives seraient presque gagnées.

Et c'est du succès aux législatives que dépendent la prochaine majorité, le prochain gouvernement, et un bon morceau de l'avenir du pays.