"Le débat continue ailleurs", cette petite phrase était fréquente sur les blogs avant la liste des trackbacks.
Je l'utilise pour vous signaler des billets que j'ai trouvés assez passionnants pour les commenter moi-même :
- Les excellentes propositions d'Anticor aux candidats, pour assainir la décision politique en France ;
- Les questions très pertinentes du Formindep aux mêmes candidats, pour "réduire le risque sanitaire lié aux influences industrielles et commerciales" ;
- SimplyLeft, partisan du Front de Gauche, compare avec patience 4 programmes à la présidentielle ; Juan de Sarkofrance imagine pour François Bayrou un concept paradoxal et finalement prometteur, la "solitude d'alliance" ;
- Laurent de Boissieu s'amuse des contradictions de Nicolas Sarkozy sur le protectionnisme ; Patrick Beauvillard s'étonne de voir le même Nicolas Sarkozy ignorer "les raisons fondamentales qui expliquent la dégradation de la situation de la France" ; Bernard Girard se désole du même discours de Villepinte — puis commente, mieux que je n'aurais su le faire, la remarquable interview de Patrick Buisson au Monde ; Jean-Louis Bianco n'oublie pas la politique de Nicolas Sarkozy en Géorgie, une « capitulation aux conditions russes » ; Béatrice Houchard n'oublie pas un bon Premier Ministre, très peu "bling-bling" ;
- Nicolas de meilcour.fr regrette la richesse intellectuelle des temps du blog, et se désole du panurgisme des médias, comme moi de celui des sondeurs (chez Arun Kapil) ;
- et, bouclons la boucle, il y a quelqu'un pour mesquiner sur le référendum promis par François Bayrou pour assainir la vie publique : toreador.
Comme quoi, le "vrai" changement — celui qui assainira, relèvera, remettra en route, réorganisera, apportera les emplois, permettra la sauvegarde de l'environnement — ne se fera pas tout seul. Il faut encore que le peuple — l'électorat — le choisisse.
Très intéressant ton lien vers la conversation (anglophone) avec Arun Kapil sur les sondages, merci !
http://arunwithaview.wordpress.com/...
Une lecture qui devrait être presque obligatoire pour tous les journalistes et citoyens, tant ces résultats de sondage nourrissent les actualités et étayent parfois les choix des électeurs.
Ce que j'y ai appris de plus important pour moi : étant donné la variation forte des résultats bruts (ce que disent les personnes sondées, sans correction des divers biais possibles par l'institut, si je comprends bien), les instituts s'obligent à lisser la variation des chiffres finalement publiées, entre autres pour préserver leur crédibilité.