Comme le montre ce graphique sur le site du Sénat, la gauche a été largement majoritaire ce dimanche en termes de sénateurs élus. Et le MoDem a pris une nouvelle bâche, certes prévisible - peu d'élus locaux font peu de sénateurs - mais 0 élu, ça fait vraiment peu.

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Quelles que soient les contorsions verbales d'un PS qui se dit victime de la surreprésentation, parmi les "grands électeurs", des petites communes.

L'ensemble UMP-Nouveau centre-radicaux valoisiens restera majoritaire, simplement parce que le Sénat est renouvelé par tiers.

La façon de constituer notre Sénat est, à mon humble avis, dénuée de tout bon sens ; il ne représente rien que des intérêts particuliers de la classe politique (ce qui dit l'importance des qualités individuelles des sénateurs). Ce serait très bien qu'il devienne une Assemblée des collectivités locales, mais cela demanderait un autre mode de scrutin. Il aurait un point commun avec l'actuel : le renouvellement des sénateurs serait progressif, au fil des élections locales, et tant pis pour le rêve d'un "grand soir rue de Vaugirard".

(Cf. le billet d'octobre 2005 : "Sénat : à quoi sert une 2ème chambre ?").

Lien court vers ce billet : http://doiop.com/demsf_senatoriales