Plein de bonnes nouvelles dans les nouvelles[1], dont la plus belle est le coup de bon sens qui a frappé le gouvernement Papandréou. L'accord de Bruxelles ouvrait une belle période d'instabilité pour l'Europe, sans rendre en échange viables les finances grecques : il est temps de dire "stop" et il y a de bonnes chances que le peuple grec s'en charge !

Et tant pis pour les fables abracadabrantesques de notre Président.

Bien sûr, des Morin et autres Dupont-Aignan continuent à croire que l'enjeu est du côté de notre monnaie, l'euro.

Pour moi (et je ne suis pas le seul), l'enjeu est la capacité de la France, comme de ses voisins, à équilibrer finances publiques et systèmes sociaux. Que les recettes annuelles paient les dépenses annuelles[2]. Le reste — cours de la monnaie, annulation de dettes ou renégociation, etc. — n'est que de la technique. Tant que les recettes publiques ne payent pas les dépenses, nous perdons notre souveraineté.


Dans l'économie réelle, j'ai réussi mon objectif des quatre derniers mois en passant dans la catégorie "3" à la catégorie des "2 heures xx" au marathon. Et en plus, sans avoir l'air trop explosé !

En tant que statisticien, je tiens à vous proposer l'analyse de la course… comparée à mon premier et seul autre marathon, Cheverny en avril. La courbe donne l'écart accumulé par rapport à l'objectif - 3 h à Cheverny (4'17" au kilo), 2h55 à Vincennes (4'09"). Comme à Cheverny, je cale aux 25-30 km, surtout quand je me retrouve un peu seul sans autre point de repère que les motards d'accompagnement. Mais grâce aux 4 mois de préparation, grâce à un retour final de concurrents pleins d'énergie, grâce au ravitaillement, et à force de ne rien lâcher, l'effondrement final est évité et le résultat est là !

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Notes

[1] Des tristes aussi, comme l'incendie à la Réunion

[2] Et ce n'est guère une question de cours de l'euro : les recettes comme les dépenses sont en euros.