Quand on voit ce qu'on voit glauque, qu'on n'entend plus rien et qu'on sent que ça pique,... on se sent au fond de la piscine. On se console à peine de "ne pas pouvoir tomber plus bas".

Mais ce qui est bien, c'est qu'il y a de l'eau.

Et si on le sent tous, qu'on est au fond, on arrivera peut-être à donner un bon coup de talon.

Assez fort pour retrouver l'air libre - et se refaire entendre.

Assez fort pour en finir avec l'apnée entre deux eaux.

C'est la condition nécessaire pour changer : se sentir tout au fond. C'est vrai (hélas) pour un pays, pour une grande entreprise, comme pour un mouvement politique.