Comme tous les autres Mouvements départementaux, nous renouvelons nos instances.
Nous avions déjà voté pour la Présidence, en juin ; il y avait à l'époque trois candidats, et pour le Conseil départemental (28 sièges), le principe d'une liste unique était accepté par tous les trois, ainsi que la façon de composer cette liste.
C'était, à mon avis, le bon sens : nous ne sommes plus assez nombreux pour nous permettre de nous diviser en listes concurrentes, en majorité et minorité… le meilleur Conseil est celui composé des militant(e)s les plus engagé(e)s : si nous avions 14 femmes et 14 hommes prêts à être pleinement actifs et présents à leur mandat de Conseillers départementaux, ce serait très bien !
Déjà en 2005, quand Guy Messager avait gagné la présidence de l'UDF Val d'Oise contre le sortant Philippe Sueur, il y avait, selon mon souvenir, une unique liste pour le Conseil.
Toujours est-il que l'élection de juin, remportée de peu par Fawaz Kazma — qui avait proposé, dès avant le vote, une vice-présidence à chacun des deux autres candidats — a été annulée par la Commission de Conciliation et de Contrôle (CCC), donc nous revotons.
Il n'y a plus que deux candidats à la Présidence, Didier Kuhn et Jean-Philippe Picard-Bachellerie. Mais il y a aussi deux listes concurrentes, menées par chacun d'entre eux, pour le Conseil départemental.
La bonne nouvelle, c'est que 26 femmes et 27 hommes[1] aient ainsi accepté de s'engager pour le Mouvement.
La mauvaise nouvelle, c'est que les deux candidats à la Présidence n'aient pu composer une liste commune pour le Conseil. J'ai plaidé à plusieurs reprises en ce sens auprès de Claude Tibi, président sortant (et principal soutien de la candidature de Didier Kuhn), et de Jean-Philippe Picard-Bachellerie. Toutes les réponses que j'ai reçues convergent sur la conclusion que :
- Jean-Philippe acceptait la concurrence de deux candidats à la Présidence, avec une liste commune pour le Conseil ;
- Didier exigeait le retrait de la candidature de Jean-Philippe comme condition d'une liste commune.
Vous comprenez que, puisqu'il faut choisir, ma voix ira à Jean-Philippe, et à la liste qu'il présente.
Je remercie au passage les personnes qui m'ont suggéré de me présenter moi-même à cette élection. Mais présider un Mouvement départemental de façon efficace, cela veut dire passer un temps considérable avec les journalistes, les décideurs du département, les responsables des équipes locales, le siège national… et je ne voyais aucun moyen d'y parvenir, alors que je dois lutter jour après jour pour maintenir à flot ma petite entreprise qui, hélas, comme les autres, connaît la crise.
Je mesure donc la charge que Didier Kuhn et Jean-Philippe Picard-Bachellerie (comme avant eux Fawaz Kazma, Thierry Bonnel, Claude Tibi, Nathalie Élimas, Philippe Houbert, Hervé Collet, Guy Messager) ont courageusement acceptée. Et je les en félicite vivement, quel que soit celui qui aura à assumer cette charge, et à qui je souhaite tout le succès possible : 70% à la présidentielle pour notre candidat et un grand chelem aux législatives !
Notes
[1] La liste de Jean-Philippe est complète, celle de Didier comporte 25 noms.
C'est dommage de se diviser inutilement quand il n'y a plus grand monde... Au fait, pourquoi l'élection de Fawaz Kazma a été annulée par la CCC?
JF le démocrate : c'est aussi mon sentiment. Nous voulons, bien sûr, que le Mouvement se remette en marche et attire les foules, mais avoir un Conseil divisé est-il la meilleure façon de créer l'enthousiasme, j'en doute.
Annulation de l'élection précédente : j'ignore si les raisons (indiquées par le CCC aux adhérents) sont une information publique ; de façon générale, dans toute association, l'application du "code électoral" doit s'adapter aux circonstances : si bien que quand un résultat de vote est serré, il y a souvent des motifs d'annulation. L'organisation de ce nouveau scrutin a été prise en charge par le siège national en direct (vote par correspondance), ce qui devrait réduire les risques de nouvelle annulation.
Bonjour Frédéric
Pour que ton information soit complète je t'apporte les indications suivantes:
Claude Tibi et de Pathé Segnane ont tenté jusqu'au samedi matin de trouver une solution médiane. Leur proposition était relativement simple puisque nous aurions pu former avec Jean Philippe un ticket pour la présidence avec un Président ET UN seul vice-Président exécutif. Pourquoi se contenter d'une liste unique et ne pas tenter d'avoir la même chose pour la présidence?
Pour que la proposition soit complète Bernard Baudouin et Etienne Ravier auraient partager la responsabilité de délégué départemental.
Jean Philippe n'a JAMAIS répondu à cette proposition de Claude TIBI et l’absence d'Etienne Ravier pour le Conseil départemental devrait t'intriguer.
Dans le même temps aucune proposition n'a été faite par Jean Philippe. J'aurai apprécié que tu en fasses état même si cela avait diminué l'impact de l'annonce de ton choix.
La division au sein du Conseil est présente depuis longtemps et c'est normal que la richesse du modem alimentée par la diversité des motivations d'engagement s'exprime. Cela a par ailleurs été le cas lors des investitures pour les cantonales. Nous recherchons aujourd'hui a faire émerger une majorité d'action au sein du Modem95. Le temps n'est plus à la recherche des racines du Modem mais à la mise en route du soutien à François BAYROU, à nos futurs candidats pour les législatives puis aux élections locales.
A faire porter la responsabilité des difficultés sur les épaules de l'autre il est facile d'arriver à une situation que combat François BAYROU en affirmant : les problèmes sont en nous, les solutions aussi.
J'y crois et mon engagement en est l'expression.
Bien noté. Ton commentaire ne dit pas comment aurait été choisi le Président ?
Je ne voulais porter nos débats internes en public mais puisque c'est fait la transparence s'impose.
Ma réponse à Pathé, initiateur de la réunion du Samedi éclaircit comment aurait été choisi le président:
"Bonsoir Pathé,
(... Commentaire édité le 23 novembre à 22:46, sur ce paragraphe - FrédéricLN) Si (... la...) réunion constructive que tu avais initiée, ce qui est tout en ton honneur (,...) n'a pas abouti c'est parce le consensus est impossible dans ce département clivé entre les pro et les anti Kuhn et que même pour toi tout consensus est mou. C'est d'ailleurs parce que j'ai abouti à ce constat que je ne me représente pas.
Disons les choses clairement comme elles ont été confirmées pendant notre réunion:
Didier veut bien faire l'union à condition qu'il soit élu président et refuse de travailler avec Jean Philippe si ce dernier est élu. Jean Philippe, par contre, accepte de travailler avec Didier si ce dernier obtient la majorité.
Ma position ne peut pas être interprétée comme une conviction que seul Didier est capable de faire l'union. Si c'était le cas je lui apporterai mon soutien. Or je lui ai annoncé clairement que je soutiens Jean Philippe parce qu'il accepte de travailler avec Didier alors que Didier le refuse. D'ailleurs mon soutien est la preuve que je garde l'espoir qu'il réussira à nous rassembler.
Mon soutien à Jean Philippe reste le principal à retenir de ma position, mon souhait de réussite à Didier est le constat d'une réalité amère qui s'impose à nous tous que je déplore mais dont je prend acte.
Constatant que seul le schéma où Didier est élu pourra aboutir à une union que j'appelle de mes voeux au point de me retirer de la course pour lui donner une chance, non pas que Didier soit seul capable de la faire mais parce que l'attitude constructive de Jean Philippe qui acceptera de travailler avec lui, le permettra, j'ai souhaité à Didier qu'il soit élu pour que le département reste uni.
J'espère que ceci éclaircit les choses et que Didier reviendra sur sa position si Jean-Philippe est élu.
Que le meilleur gagne puisque vous l'avez voulu ainsi, et continuons à tout faire sereinement pour l'union du département.
Je compte sur toi
Fawaz"
eh ben dis donc... ça donne pas envie d'adhérer ! (sous-entendu au MoDem mais en fait par extension à n'importe quel parti)
enfin c'est peut-être ça la réalité de la politique... même la politique des "élus de terrain" comme on dit...