Le MoDem Val d'Oise, avec en particulier notre élu Arnaud Gibert sur la Communauté d'Agglomération (de même que son colistier Cap21 Lionel Houssaye), participait aujourd'hui au "rallye pour exiger partout la construction de logements sociaux".

Comme l'a repris vonews :

Le Modem 95 entend ainsi « dénoncer les communes du département qui ne respectent pas la loi SRU en toute impunité et ne disposent pas des 20 % de logements sociaux prévus par celle-ci », (celle qui) « préfèrent arrêter la lecture de la devise qui orne les frontons de nos mairies à Liberté ; faisant l'impasse sur Egalité et surtout Fraternité ». Une façon de rappeler que « la mixité sociale n'est pas une idée en l'air mais s'inscrit dans le droit fil de la tradition républicaine française et qu'elle est source d'enrichissement pour tous ».

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Je soutiens cette initiative (même si, de retour de vadrouille professionnelle, j'avais trop à faire à la maison pour participer moi-même !).

Sur le logement, sur ce blog : "Oui au droit au logement 'opposable'" (janvier 2007), "Nicolas Sarkozy et le crédit hypothécaire : histoire d'exhumations" (octobre 2008), "Faciliter les déménagements des gens serait plus efficace que de décréter des pôles de compétitivité (selon le CEPREMAP)" (janvier 2008), "Pour les banlieues : l'égalité" (décembre 2009), et mes notes sur l'excellent programme d'Alain Dolium pour l'Ile-de-France (février 2010).

J'écrivais dans le premier de ces billets :

Aujourd'hui, nous avons :

  • plus de m2 par habitant que nous n'en avons jamais eu, et plus de pièces par habitant que nous n'en avons jamais eu (car on dit qu'on construit peu, mais on construit en dur et il n'y a pas eu de guerre depuis 60 ans, donc le parc n'a cessé d'augmenter) ;
  • une bulle immobilière et une hausse constante des normes, qui empêchent des millions de gens - dans les régions où il y a de l'emploi, donc une pression sur le logement - de se loger décemment par le jeu du libre marché.

Il me semble donc essentiel d'établir la responsabilité de la puissance publique sur le résultat (que chacun soit logé décemment à un prix acceptable).

Ce qui l'obligera à réguler le marché du logement pour arriver à ce résultat (le marché du logement privé et surtout le marché du logement social, car c'est dans le social que se trouve le gros des m2 sous-utilisés).

Mettre la puissance publique en situation d'autocontrainte, ce n'est pas de l'hypocrisie, c'est une conception réaliste de la démocratie.

J'aurais mieux fait de l'écrire en français plus normal : il faut mettre la pression, sinon les élus de tout niveau en feront le moins possible - et quelques communes "de relégation" seront transformées en poudrières, au détriment de toute la société.