Les radicaux déclarent radicalement leur indépendance de l'UMP... à condition d'en rester dépendants jusqu'au 31 décembre prochain, et pourquoi pas, pour les législatives suivantes ?...

Hervé Morin plagie et republie "Abus de pouvoir", mais assure à qui veut l'entendre que sa critique est mince, qu'elle porte sur la forme et non sur le fond.

Celui qui fut le "premier des sarkozystes" avant d'être leur cible n°1, Patrick Devedjian, prétend de la même façon qu' "il y a un vrai divorce entre le fond et la forme. Nicolas Sarkozy a réalisé des réformes considérables qui resteront[1], mais il pâtit de sa spontanéité".

Voilà donc revenu le centre ancienne manière, celui dont Georges Pompidou disait « un centriste, ça se retourne, ça se roule dans la farine et ça se fait frire »[2]. Hervé Morin et compagnie sont d'accord pour être frits, mais demandent que cela se fasse à plus basse température.

Ils me semblent prêts à s'accrocher à la première branche (tiens, l'arrestation de DSK ?) pour rassurer de leur préférence éternelle pour la droite.

Et pourtant… je préférerais qu'ils s'accrochent au centre. Car leurs souhaits pour la politique de la France, ces souhaits mêmes auxquels ils renoncent constamment pour sauver leurs sièges, ne sont pas si loin des nôtres.

Réaction chez Art Goldhammer.

Notes

[1] Ouarf

[2] Paraît-il. Je suis preneur de la citation originale avec sa source.