Le projet démocrate, au sein du Mouvement, tout le monde sait ce que c'est : le projet d'une société où chaque personne est respectée, écoutée, tenue pour responsable, où les valeurs humaines comptent plus que l'argent, où le travail créatif l'emporte sur les rapports de pouvoir et la spéculation.
L'opposé exact de l'oligarchie-capitaliste-financière-mondialisée, chaque jour servie un peu plus libéralement par le pouvoir en place ; et l'opposé exact du socialisme-collectiviste-paternaliste-déresponsabilisant, dont l'opposition en place ne parvient pas à se détacher.
Le complément exact du projet écologiste : ils se rendent mutuellement vivables.
Mais comment ? Comment faire une réalité politique de cet espoir ? Comment détacher notre société, l'opinion publique, du fatalisme qui la conduit à reconduire éternellement l'UMPS ? Comment convaincre que notre projet est tenable, que le pari démocrate vaut d'être tenté ? Comment renverser le scepticisme - dans la société y compris dans nos rangs, parce que c'est chose humaine - qui confond démocratie et eau tiède, ambition et égotisme, essentiel et confidentiel, espoir et naïveté, centre et opportunisme ?
Nous sommes - encore ! - nombreux dans le Mouvement Démocrate à vouloir "travailler sur le projet". Avec sans doute des aspirations diverses, des compréhensions multiples de ce que peut vouloir dire "travailler sur le projet". Les responsables du Mouvement ont entendu 5 sur 5 cette aspiration. Maintenant, pour reprendre la question de BenoîtB : comment faire ?
Un texte en élaboration sur le wiki "Projet-modem" qu'il anime, formule cela en trois questions :
- comment créer une société plus juste ?
- comment éviter la mainmise de quelques uns sur l'ensemble de la société ?
- comment conjuguer économie et écologie ?
... Et comment travailler ensemble pour répondre à ces questions ?
La création, l'innovation, c'est souvent un effort individuel, l'effort et parfois la souffrance d'une personne décidée à s'arracher des pensées communes.
François Bayrou me semble être allé depuis deux ans, depuis juillet 2007, au bout d'un énorme travail créatif personnel, du « projet démocrate » publié dans Commentaire à « Abus de pouvoir ». Il est dans la situation étrange où, bien qu'il ait créé les meilleurs textes politiques de sa vie, une synthèse "démocrate et républicaine" qui me semble décisive[1], l’électorat le délaisse et les militants de son propre Mouvement lui disent : « bon, quand est-ce qu’on commence à travailler sur le projet ? ».
Je crois que faire passer cette vision de la France, de ses chances, de son avenir, à l'état de projet convaincant pour l'opinion, dépasse par nature les forces d'une seule personne. Que jouer collectif, comme l'annoncent François Bayrou et son équipe, est dans la nature des choses pour franchir l'étape suivante.
Mais comment un travail collectif de militants dispersés, ni experts des politiques ni experts en communication publique, peut-il créer les réponses ? Comment dépasser le stade de la parlotte en impasse, généralisée et vantée par Ségolène Royal en 2006-2007, et si fréquente dans tout parti politique ?
Il y faut, je crois, de l'organisation, des règles du jeu, de l'animation, une forme de professionnalisme militant. C'était l'effort du "Cercles méthodes" à l'été 2007 que de fournir des outils aux volontaires (Cf 1, 2, 3). C'était l'objet de l'atelier "Un mouvement… démocrate" à Seignosse. Le Forum démocrate comporte également une partie "mode d'emploi" ("actes militants") où partager méthodes et mémos. Le groupe qui a construit le wiki projet autour de BenoîtB va un pas plus loin en proposant une organisation, mûrement réfléchie, pour les groupes de travail thématiques et commissions.
Je croise les doigts[2] pour que toute cette R&D débouche enfin sur un Mouvement qui crée, développe, communique autour de lui notre projet Démocrate !
Les trois questions sont en réalité une seule et une réponse existe
IMHO
En fait, je suis plus optimiste que toi, toute cette R&D est nécessaire pour distiller la pensée, non seulement d'un homme, mais d'un groupe, d'un mouvement, sans s'arrêter sur les éléments qui fâchent, sans oublier l'essentiel en termes de communication politique. C'est le deuxième effet de levier post 2007, celui qui interpelle et surtout mobilise au delà des lignes partisanes classiques.
Parallèlement, il faut décliner cette pensée dans chacun des domaines de la gouvernance à venir, sans oublier de se démarquer de la majorité et des autres oppositions, en donnant des exemples au quotidien de ce que serait la gestion par les Shadow Ministères MoDem... Ce sont des rites de passage nécessaires, ceux de l'opposition, ceux de la crédibilité, faute de quoi les électeurs seraient incapables d'imaginer clairement le "changement politique" (préférant donc l'original en poste à la copie floue), et les responsables MoDem, n'auraient qu'une ligne philosophique pour les guider dans l'action gouvernementale, et non une typologie de réactions mûrement réfléchie, correspondant à des scénarios réalistes., et des réflexes de concertation sur les thématiques mixtes. In fine, il s'agit de rites de passage pour la bonne gouvernance, se rater, c'est faire une croix sur les premières années de gouvernement (cf. Clinton, cf. Mitterrand), voire l'accès aux responsabilités nationales.
bla bla bla ...bla bla bla....
Je crois que durant la révolution française de 1789, les révolutionnaires criaient la même chose!
Donnez aux adhérents la possibilité de s'implanter localement et oubliez l'échéance de 2012!
@ GuiGrou "Je crois que durant la révolution française de 1789, les révolutionnaires criaient la même chose!"
La comparaison nous honore, merci !
@ Claudio Pirrone : d'accord sur le fait que les trois questions appellent une même réponse. Ben alors, la réponse ?
@ ArnaudH : je suis assez d'accord et je ne crois pas être pessimiste. En terme de notoriété, de poids sur la scène publique, de richesse du débat et des propositions (voir l'abondance de publications), le MoDem d'aujourd'hui est bien mieux que l'UDF de juillet 2004. En même temps, si, faute d'élus ayant un poids politique, le Mouvement se réduit à un méga-club de discussions velléitaires, même assorti d'une micro-équipe de professionnels de la politique partisane, nous serons de 2010 à 2012, non sur le terrain, mais dans les gradins. Mettre, par nos propositions, la société en mouvement, c'est, je crois, une condition de notre crédibilité comme alternative aux pouvoirs en place.
@ FrédéricLN : il y a des gens qui ont intégré comme une évidence ce que les révolutionnaires de 1789 ont réclamé.
Il est temps aujourd'hui de passer à l'étape suivante et tant pis pour ceux qui en sont encore à la révolution française.
Ne me dis pas que tu n'avais pas intégré la notion "de nouvelle génération politique" en t'engageant au MoDem?!
@ GuiGrou : si vous faites allusion à la liberté, à l'égalité et à la fraternité, vous conviendrez avec moi que ces gens ne sont pas au pouvoir, et que c'est exactement à cette étape-là qu'il s'agit de passer !
@ Frédéric
Quels facteurs structurent, dans la réalité et/ou dans l'imaginaire, le clivage droite-gauche ? Si tu vas au fond du fond du fond des choses t'en trouveras deux.
Un élément qui les ressemble : la philosophie hégélienne
Un élément qui les divise : l'économie
Si on accepte ce clivage, il n'y a aucun besoin de nous (les démocrates) dans la compétition politique. Ou alors, il faut forcer le nouveau clivage ...
Bayrou a perdu la présidentielle quand il a dit qu'il prendrait des gens "de la droite et de la gauche" : si droite/gauche ce sont des catégories non pertinentes, pourquoi s'y référer. On traine depuis cet erreur majeur. Qui n'est pas uniquement de communication mais également d'évolution de la pensée.
Grandir c'est un chemin et parfois on fait des bêtises ...
Merci à Frédéric pour ce billet et ses appréciations .:-)
Pour ceux que cela intéresse, la dernière version pdf de notre document (assez largement remanié) peut se télécharger ici :
http://repdem.free.fr/mw1/images/TT...
@ FrédéricLN : Les valeurs de liberté, égalité, fraternité sont inscrits dans notre constitution depuis 200 ans. Il ne s'agit plus de les réclamer (c'est déjà fait de puis 200 ans!) mais bel et bien de s'en réclamer pour passer à l'étape suivante. C'est déjà un acquis!
Que doit inventer le MoDem maintenant?
@ GuiGrou : si Barack Obama avait suivi votre raisonnement, où serait-il aujourd'hui ?
Si je comprends bien votre objection, les valeurs démocrates - une "démocratie de responsabilité" dit François Bayrou, d'autres disent "personnaliste", etc. - sont très, très anciennes, donc pourquoi s'en réclamer ?
Eh bien tout simplement parce que, malgré la devise au fronton des mairies (ou de la basilique de ma bonne ville d'Argenteuil), ce sont d'autres valeurs qui règnent aujourd'hui ...
C'est la seule raison de mon engagement en politique. Si nous arrivions à inventer comment faire de la liberté, de l'égalité et de la fraternité des réalités dans le monde d'aujourd'hui, dans la France d'aujourd'hui - aussi en faillite que celle de 1788, mais bien différente tout de même - ça me suffirait amplement. Pas à vous ?
Frédéric ! Un petit devoir de vacances : te voilà tagué encore ! Je te souhaite bon courage quand même ?
@ Françoise Boulanger : merci ! Je ne suis pas sûr d'être très inspiré tellement je passe ma vie à ne trouver "rien" normal. Après tout, peut-être mon dernier billet "Shanghaï, Rangoon, Pyongyang" répond-il indirectement à la question. En attendant une réponse plus directe !
@ FrédéricLN : merci de me faire préciser le fond de ma pensée.
Si Barack Obama se réclamait de la "liberté, égalité, fraternité" il serait en train de râler après les blancs de son pays et du racisme dont est victime le peuple noir : il n'aurait pas passé les primaires de son parti.
Au contraire, Barack Obama incarne ces valeurs : pour lui elles ne sont pas en danger puisque elles sont les plus fortes. Ce sont elles qui donne la force à un homme d'origine africaine de devenir président des Etats Unis!
Bien sûr, il se trouvera toujours des gens pour penser l'inverse et douter de la force de ces valeurs. Mais ce n'est pas le cas de Barack Obama dont la force intérieure et l'évolution personnelle ne font aucun doute!
Je souhaite que le MoDem mette à sa tête un homme de la carrure de Barack Obama....il est existe sûrement!
@ GuiGrou : Merci également pour la même raison !
J'ai une interprétation différente du succès de Barack Obama - et peut-être trouverez-vous une synthèse !
Barack Obama a beaucoup parlé, au long de sa carrière politique, de la condition des Noirs, auprès desquels il s'était engagé comme animateur social (community organiser) ; il a beaucoup parlé du racisme, et aussi du racisme dont il était personnellement victime, et pas seulement dans son discours de Philadelphie. Il a aussi beaucoup parlé de la dépréciation des Noirs américains par eux-mêmes, de l'intériorisation des schémas racistes.
Mais pas pour "râler", vous l'avez remarqué. Toujours avec une démarche positive, sur les pas des Pères fondateurs. Il a passé ses livres et ses discours, dont celui qui l'a fait connaître à la Nation en 2004, à rappeler ses compatriotes aux valeurs fondamentales des Etats-Unis d'Amérique. Livre sur livre : selon ses détracteurs, beaucoup de discours fumeux (jusqu'au titre de son livre-programme "L'audace d'espérer" ! Un "Projet d'espoir" avant la lettre !) ... et très peu de réalisations, sinon la construction de quelques compromis "centristes" sur des questions difficiles comme la peine de mort, au Sénat de l'Etat de l'Illinois.
Il est longtemps apparu comme un gentil idéaliste, le type sérieux et propre sur lui qui honore la famille à condition de le laisser dans un coin - honorable mais pas présidentiable. Honorable d'une étiquette, "le seul sénateur Noir" par exemple. Quelques invitations en conférences, aucun pouvoir réel sur la vie politique.
Jusqu'à un déclic - jusqu'au moment où des millions d'Américains se sont dit : n'est-ce pas exactement de cela que nous avons besoin ? De pouvoir croire en (believe in) la politique ? D'avoir pour chef d'Etat, non plus un politicien plus ou moins doué, mais une personne qui rendra le pouvoir fidèle à nos valeurs (rendra Washington à l'Amérique) ?
C'est ce basculement de l'opinion que j'espère pour la France - ce mouvement d'adhésion positive aux valeurs républicaines. Que la France d'aujourd'hui redécouvre ce trésor dont elle est l'héritière, et que les partis et leaders de gauche et de droite ont cru pouvoir réduire à des slogans creux et inversibles. Je crois que l'adversaire politique des Démocrates en France est le même que l'adversaire politique défini, nommé et combattu par Barack Obama depuis des années : le cynisme ( http://demsf.free.fr/index.php?post/2008/11/21/Le-Parti-socialiste )
@ FrédéricLN : je suis teeeellement d'accord avec toi!
Mais si tu souhaites la venue d'un Barack Obama à la française...pourquoi continues tu à soutenir François Bayrou?
Il serait bon d'utiliser le merveilleux défi du MoDem et la jeunesse de ses adhérents pour y placer un leader qui leur correspond. F. Bayrou fait de la politique à l'ancienne et tout le monde s'en aperçoit.
Je continue de penser qu'il faut "inviter" F.Bayrou à laisser sa place.
@ GuiGrou : nous avons manifestement des perceptions différentes de François Bayrou !
Indépendamment de cela, il y a antinomie entre dire "nous voudrions tel type de personne" et "nous voudrions éjecter tel type de personne". La destruction n'est créatrice que dans les raccourcis de certains lecteurs de Schumpeter ...
S'il y a une personne mieux en mesure que François Bayrou, ou que tout autre leader actuel, de mener ce mouvement démocrate, super ! Plus il y en a mieux ça vaut ! Mais voyons qui, plutôt que de raisonner par négation des personnes qui sont là - en logique, du néant on peut déduire n'importe quoi ... et ça ne prouve rien.
"...Mais voyons qui, plutôt que de raisonner par négation des personnes qui sont là..."
Je te propose ma vision du remplaçant de F. Bayrou :
- un homme (ou une femme bien sûr) disponible, convivial qui va en permanance à la rencontre des adhérents.
- un homme qui n'a pas envie, a priori, de devenir Président de la République en 2012. (ie : qui laisse le temps aux adhérents MoDem de s'ancrer sur tout le territoire).
- un homme qui n'a pas de passé politique.
Il en existe plein des comme ça au MoDem!
Préoccupée comme tout le monde par diverses questions existentielles (du type : combien me reste-t-il dans le porte-monnaie au fait ? Moins que rien ?! Chic mon sac est plus léger !...) je viens continuer les échanges entre Frédéric et GuiGrou. Je trouve que vous avez tous les deux raison.
Non, non je ne suis pas hypocrite ; vous allez comprencre : Comme Frédéric je considère que François Bayrou est le meilleur politicien actuellement pour mettre en application nos idées. Parce qu'en plus d'être politique, il est également philosophe. Il a une vision très juste de toutes les situations et je crois que peu de personnes en interne au MoDem seraient capables de lui tenir tête sur tous les sujets possibles, aussi bien économiques, politique internationale, sociale etc.
Cependant je trouve que d'autres personnes au MoDem sont encore plus représentatives d'une manière d'être, du désir de justice, de rassemblement, de la défense des plus fragiles ou délaissés etc. Sur certains sujets, je trouve Corinne Lepage supérieure à F. Bayrou et dans le domaine du charismatique et de la lucidité je trouve également Jean Lassalle imbattable. Pour le choix des expressions, le souci de la mesure, la bonté qu'il irradie, la jeunesse aussi (petit clin d'oeil à ceux qui trouvent que FB est déjà trop âgé, ce qu'il fait, zut alors, que je le suis aussi puisque j'ai "presque" le même âge) c'est à Gilles Artigues que je pense en tout premier !
Il nous faudrait en fait trouver dans un supermarché un pack d'un superprésident flanqué de 3 vice-présidents indissociables dans son panier. J'ai l'air de plaisanter ici mais en réalité j'ai déjà formulé à plusieurs reprises cette idée :
Rien, strictement rien dans la constitution et l'organisation d'une campagne à ma connaissance, n'empêche de "dire à l'avance" que François Bayrou se présentera à la candidature des présidentielles avec comme promesse que son gouvernement sera composé (par exemple) de Corinne Lepage comme premier ministre, Gilles Artigues et Jean Lassalle à tels postes, ainsi que tels ou tels autres hommes ou femmes (politiques ou de la société civile) à d'autres postes. Cela lui permettrait de prouver à l'avance comment il veut orienter la destinée de la France. Il lui suffit d'être plus transparent pour redonner de la confiance.
Ce n'est surtout pas le fond qui est à changer dans une campagne lorsque l'on est parfaitement convaincu d'aller dans la bonne direction, c'est la forme. Si l'on veut dire que l'on est honnête, il suffit de le démontrer. Pas plus compliqué que ça non ?!
Personnellement c'est le genre de campagne que j'aimerais bien trouver un jour en France. Il n'y a pas besoin de faire une totale révolution pour y arriver il me semble.
J'avais bien aimé par exemple le travail de BGR sur son blog pour faire connaître toutes les personnes candidates aux européennes de la liste du grand sud-ouest MoDem. Moi-même j'ai éprouvé le besoin de découvrir un peu plus les personnes qui constituaient le CCC et je l'ai mis sur mon blog mais, très franchement, j'aurais préféré le trouver sur le site officiel. C'est une forme de respect vers les électeurs il me semble. C'est aussi un hommage vers les candidats.
C'était juste pour une petite contribution au "COMMENT le faire vivre" en plus des excellents outils mis en place ou encore en cours d'installation.
Merci Françoise pour ce développement !
Naturellement, j'espère bien que nous pourrons arrêter en 2012 la dégringolade de la France et ne pas la laisser sombrer 5 ans de plus ! Et je vois mal en quoi un "objectif d'implantation locale" comme le vante GuiGrou pourrait être mis en balance avec ce qui nous semble (je dis nous car je pense que c'est unanime au MoDem) une urgence criante.
Je ne vois pas non plus où est la cohérence dans les propositions de GuiGrou : il souhaite un Obama français, et Obama s'est présenté à la première présidentielle qui a suivi son élection au Parlement fédéral. Que ferions-nous d' "un homme qui n'a pas envie, a priori, de devenir Président de la République en 2012" ?
@ FrédéricLN et Françoise Boulanger :
Vous avez gagné et j'ai perdu.
Ma vision de la politique et des hommes qui devraient l'incarner n'a rien à voir avec le MoDem non plus.
Je ne voterai donc plus, comme les 55% des français aux dernières élections européennes.
Et que personne ne vienne me dire que c'est parce que je n'ai pas su exprimer mes attentes!!
Je vous laisse avec François et "l'urgence criante"...
Merci d'avoir quand même essayé d'écouter et de comprendre ce que moi, et tant d'autres, avions espéré du MoDem.
Attention quand même...ne nous faites pas une révolution de plus...il y a assez de bordel comme ça!