Vu de près, il y le PS. Jean-Louis Bianco titre courageusement : après la victoire, "non à l'immobilisme"[1].

"Beaucoup de jeunes et pas seulement dans les cités, ne croient plus du tout à la politique, ne croient plus du tout au discours traditionnel de la gauche sur la solidarité. ... Le PS ne peut pas se contenter de répéter en boucle, à l’intention de Nicolas Sarkozy : « Changez de politique ». Je redoute une espèce d’enlisement dans un train train classique. Nous devons agir vite, pour renouveler nos manières de penser, d’agir, de militer, pour formuler un projet radicalement nouveau, pour contribuer à l’émergence d’une nouvelle gauche. Sinon, nous ne serons pas à la hauteur de l’histoire et nous ne gagnerons pas 2012."

Il a suscité de nombreux commentaires, voici le mien : gouverner ainsi la quasi totalité des régions, et la grande majorité des grandes collectivités territoriales, c’est effectivement le risque des « délices de Capoue » … de se contenter de cette position confortable … et de laisser la droite se débrouiller, puisqu’elle l’a voulu, du risque d’effondrement de nos finances, de notre économie et de nos institutions françaises et européennes.

Cependant je préférerais que mon parti soit à la place du PS plutôt que là où nous sommes actuellement ! Le PS n’aurait besoin que de courage et de lucidité, alors que nous autres n’avons, amha, plus grand chose d’autre que cela.

Le pouvoir vu de loin, c'est loin.

Notes

[1] Via je ne sais plus qui et où, désolé.