J'ai appris par la grande presse l'ouverture de l'Hôpital Pédiatrique de Paris-Carrousel. Justement je gardais à la maison depuis quelques jours le petit Mac Book qui avait de sérieux problèmes de vue, sans doute un défaut d'insertion du nerf optique. Je l'ai donc mis dans l'ambulance et hop, en avant pour la Pyramide inversée.

L'Hôpital Pédiatrique est propre et accueillant - à vrai dire on y entre comme dans un moulin. Aux urgences, cinq ou six infirmiers en blouse rouge accueillent les patients et leurs familles. Il y a tout de même une file d'attente. Je me remémore les hôpitaux de New York et autres Chicago, dont nous avons peut-être importé les technologies : ces portables sur les tables, ne peut-on s'en servir pour prendre place dans la file ?

Oui, on peut, il y a même une fonction "Quick Drop" ; avec ça, on peut rédiger un petit mot à mettre au poignet du bébé, et le laisser dans l'encoignure de la porte. Je commence à rédiger ma quick note. Un infirmier passe par là, je le hèle, histoire de vérifier :

  • Peut-on confier un bébé aux urgences ?
  • Oui bien sûr, il faut prendre rendez-vous.

Il prend en main le portable, quitte Quick Drop et passe sur le calendrier des rendez-vous : il y a une place samedi après-midi, me dit-il.

Gargl. Venir à Paris samedi spécialement, bof, surtout un samedi.

Je prends donc le métro, avec toujours ma p'tite ambulance et le jeune Mac dedans, pour la rue du Renard où jadis j'étais allé au dispensaire. Il y est toujours, il accueille toujours les urgences, au sous-sol. Un agent de permanence, quelques patients patients, au bout d'un quart d'heure c'était fait, je leur avais confié le petit Mac avec sa garantie (moins de douze mois, la Séc Soc prend en charge à 100%).

D'ici 8 jours me dit-on, il devrait avoir retrouvé la vue. Je serai heureux de le retrouver, parce que le clavier du blanc, il est pénible.