C'est celui d'un de nos députés :

Un brutal changement de monde nous a pris au dépourvu. Nous avons perdu nos repères, et notre pouvoir au nom du peuple souverain s’efface. Une fois encore, nous n’avons pas su éviter le piège de l’hégémonie financière.

Une terrible et profonde crise accable notre pays, suscitant le repli sur soi, et générant une profonde angoisse qui distendent jour après jour nos liens sociaux, parfois les plus intimes. Nous peinons à intégrer nos jeunes, pourtant pleins d’enthousiasme.

Pour enrayer la résignation et reprendre en main le fil de notre Histoire, il me parait urgent de rendre la parole aux citoyens. Ensemble nous pourrions régénérer la démocratie et revivifier la République.

"La marche", 10 avril 2013

Si la solution n’est ni au centre, ni dans l’union nationale, elle est où?

Elle est dans la définition d’un projet mobilisateur, d’une finalité, d’une cohérence, par-dessus les clivages obsolètes et les lignes de démarcations artificielles.

Le tweet de Jean-François Kahn, 12 avril 2013

"La principale raison d'espérer est que la crise n'est pas une crise mais la nécessité d'inventer un nouveau monde, une nouvelle forme de projet national, et la France est mieux armée que les autres pour le faire."

François Bayrou, 8 avril 2013

J'entends d'ici les rieurs : et il n'a que deux députés — et un essayiste chroniqueur. Et il n'est que conseiller municipal. Et ses anciens fans sont les plus acharnés à le démolir. Et il bégaye, à l'occasion.

J'entends d'ici les rieurs assis.