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Les militants Démocrates sont venus assez nombreux (nous attendons toujours que le Maire daigne nous reconnaître comme association et nous inviter aux événements de la ville ; mais cette cérémonie du souvenir est publique).

J'ai été surpris par le message de l'Union des Anciens Combattants - je ne retrouve ni son nom exact ni son éventuel site web - il commençait par : "Une guerre n'est jamais grande".

Après la mort du dernier des combattants français de 1914-18 - et c'était déjà le cas depuis quelques années - le 11 novembre est l'occasion de parler de paix, et d'Europe unie. Très bien ! Les derniers survivants étaient d'ailleurs, comme Lazare Ponticelli lui-même, des très jeunes, des engagés volontaires, dont les témoignages me rappellent le personnage de Graeme Allwright :

Tu es parti là-bas sans savoir pourquoi / Je n'crois pas que tu cherchais la gloire
Tu avais peut-être seulement du mal à jouer le jeu / Dans ta petite ville sans histoire
On t'a dit que là-bas la cause était juste / Qu'il fallait vaincre à tout prix…

Il faudra un jour réunir ce refus de la guerre, spécialement des guerres stupides, et la reconnaissance de notre filiation vis-à-vis de ces morts.

"Ce pays a grandi dans la familiarité de ses héros, morts souvent avant d'avoir commencé à vivre. Le sang s'y est mêlé à la terre. La France est là, et plus que la France : ceux qui sont venus à son secours. C'est là qu'il faut la chercher d'abord, qu'ils aient travaillé ou combattu pour elle." - écrivait Jean-Marie Domenach.