Cette élection est nationale… mais ;-) les problèmes du pays touchent chacun de nos quartiers ! Voici ma réponse aux trois questions et propositions du collectif des riverains d'Orgemont, au sujet de la Poste.


Je suis heureux que cette campagne législative soit l’occasion d’attirer l’attention sur votre combat pour le bureau de Poste désormais fermé d’Orgemont.

Je vous soutiens comme je l’ai fait lors de votre pétition en 2010, en évoquant en même temps l’opération ratée pour la Poste des Coteaux.

Pour répondre à vos trois questions :

Les horaires des bureaux de Poste, comme des autres services publics, doivent évidemment être adaptés aux besoins des habitants. J’ai eu plusieurs occasions, dans ma vie professionnelle, de défendre cette idée de bon sens, parfois avec succès (pour les transports publics). Ouvrir des bureaux mais à des horaires où très peu de gens viennent, c’est programmer leur fermeture… Tout le monde devrait s’en souvenir à Argenteuil, après le trouble suscité par la visite présidentielle[1] nocturne au Val Nord, pour inaugurer une antenne de police… qui n’était, en fait, ouverte qu’aux heures de bureau, celles où on en a le moins besoin.

Il est aberrant que la Poste exige des financements des collectivités locales pour se constituer un actif immobilier ou financier, comme elle l’a fait aux Coteaux. S’il est parfois utile que des collectivités subventionnent un service public, ce doit être en échange d’un service rendu, précisément défini. Ça ne doit pas être une somme d’argent simplement destinée à augmenter le patrimoine de l’entreprise, aux frais des contribuables !

La Poste, service public universel, doit avoir des bureaux suffisamment proches pour l’essentiel de la population. Les critères définis par la loi (« moins de 10 km », et « un pour 20000 habitants en ville ») ne correspondent pas à la situation de grandes communes urbaines : dans nos villes, il faudrait prendre comme critère le temps de déplacement. La situation que vous décrivez – près d’une heure aller-retour pour retirer un recommandé — est simplement inacceptable. L’idée de redéfinir la loi pour tenir compte du temps de déplacement en ville, me semble donc tout à fait judicieuse.

Bien amicalement à vous.

Notes

[1] Oups, ministérielle en fait.