Ce matin sur Gabriel Péri, Lutte Ouvrière vendait son journal ; un militant me dit (comme souvent) que le centre ne sait pas où il est, tourne avec le vent, entre la droite et la gauche…

Peut-être, au Futuroscope, l'UDI se posera-t-elle des questions existentielles, sur le futur du "centre" dont elle se revendique ?

Occasion de citer quelques lignes d'un ouvrage tout récent.

J'aime les hommes, et les femmes, qui assument, qui n'esquivent pas, qui ne se défilent pas, les caractères entiers…

On dit des centristes qu'ils ne "savent pas où ils sont". Je sais très bien où je suis.

La nature du centre, ce n'est pas l'entre deux chaises. La nature du centre, c'est d'être une résistance à la stupide bipolarisation.

La nature du centre, c'est de dépasser et de surmonter les antagonismes, les rivalités et les haines, pour inventer la coopération entre partenaires.

C'est pourquoi le projet européen a été inventé par cette famille du centre en Europe, particulièrement en France et en Allemagne. …

Il n'y a qu'un travers qui compromette la force et la reconnaissance du centre : c'est le refus du risque, l'incapacité à choisir, la peur de déplaire, le conformisme tiède.

Si le centre est tiède, il est mort.

("De la vérité en politique", François Bayrou, pp. 97-98).

J'espère que MoDem et UDI sauront inventer une coopération chaude, revigorante, pour que la France redevienne une nation motrice en Europe.

Tout comme j'espère pour Argenteuil un centre fort et reconnu, qui aide notre ville à dépasser les antagonismes, les rivalités et les haines.

D'ailleurs, pour surmonter les crises, quel autre chemin que celui-là ?