Ni le Burkina. Ni les Tuvalu.
Tous ces pays surendettés qui demandent au FMI et autres Banque Mondiale des "sauvetages" très cher payés.
P.S. Justement, en parlant d'argent fichu en l'air et de FMI, il y a de petites bonnes nouvelles.
Ni le Burkina. Ni les Tuvalu.
Tous ces pays surendettés qui demandent au FMI et autres Banque Mondiale des "sauvetages" très cher payés.
P.S. Justement, en parlant d'argent fichu en l'air et de FMI, il y a de petites bonnes nouvelles.
Et pourquoi ne pas montrer ce graphique là aussi ?
http://krugman.blogs.nytimes.com/20...
Oui, c'est important mais porte sur toute autre chose : ce graphique parle des taux auxquels la France emprunte, qui sont historiquement bas, comme pour les particuliers qui prennent un crédit immobilier ou crédit conso, et comme pour les autres Etats emprunteurs.
Donc cela parle d'autre chose, car ça ne démontre en rien que la France ferait mieux que les autres (la Suisse ou le Japon empruntent à 0,6% en ce moment ; l'Allemagne à 1,2% ; le Royaume-Uni, dont la gauche crie l'échec, à 1,7%) :
C'est très important puisque cela démontre que la bulle mondiale de liquidités (bulle financière) est loin de se dégonfler ; elle encourage l'endettement des Etats comme des particuliers, et décourage, pour les uns comme pour les autres, les efforts d'amélioration (côté revenus comme côté dépenses). Ainsi elle étouffe l'économie réelle — alors même que mathématiquement, des taux plus bas devraient encourager l'investissement productif, puisqu'ils réduisent son coût.
Bien sûr, en combattant le "dogme des 3%" et en s'attaquant à Mme Merkel, la gauche du PS démontre que résoudre les problèmes de fond du pays n'est pas son problème ; que l'opportunité d'un argent de moins en moins cher pour gagner encore un peu de temps, serait bien commode, c'est ce qu'a fait le gouvernement Fillon pendant 5 ans.
La synthèse de Paul Krugman me semble absurde ("in financial terms France has joined the club of advanced countries that have their own currencies and therefore can’t run out of money") : le fait d'avoir sa propre monnaie, si on ne la garantit avec rien, garantit effectivement de manquer d'argent, mais ne garantit pas que cet argent gardera une valeur sur le marché mondial. Avoir sa propre monnaie est donc parfaitement compatible avec l'hyperinflation et des taux hyper-élevés. Les crises du rouble, du peso, du Reichsmark etc., le prouvent amplement.
Pourtant la description qu'il donne de ce club : "all of whose members have very low borrowing costs, more or less independent of their debts and deficits" me semble assez juste dans le cas de la France : la garantie que nous présentons aux emprunteurs, et qui les incite à nous prêter bon marché, dépend assez peu de notre dette publique, de nos déficits, de notre performance économique. Elle repose en effet d'abord sur nos actifs *nationaux*. Comme pour un ménage, dont la garantie est constituée par le bien immobilier qu'il achète. La différence est que ces actifs n'appartiennent pas au secteur public (ruiné) mais aux Français. C'est, *pour l'essentiel*, la valeur immobilière de nos maisons et immeubles — dit autrement : c'est l'attractivité mondiale de Paris et Courchevel — qui donne aux prêteurs du monde entier une relative assurance qu'ils seront remboursés par l'Etat, quitte à ce que celui nous confisque notre immobilier pour les rembourser. Cf. http://demsf.free.fr/index.php?post...